26 avril 2006

petite analyse et resume

Apres plusieurs lectures incessament interrompues, j'ai enfin reussi a finir le livre(quelle prouesse...). J'ai donc remarque les inombrables differences entre l'adaptation cinematographique et l'oeuvre. Il me semble que nous ecrivons un peu trop sur ce sujet (differences entre film et livre) mais cela est du au choc que ces differences nous ont cause.
Cette fois, j'ecrirai a propos du livre, et non de l'adaptation, la cause premiere etant que je ne suis pas en possession de la videocassette du film,et je ne me souviens plus de certains details (comme le points de vue ou descriptions des personnages..) malgre notre deuxieme rencontre qui a eu lieu il y a quelques semaines, au debut des vacances, reunissant moi,Nathalie et Elena (Sophie etait deja partie!).


L'assassin habite au 21 est dote d'un prologue. Dans ce prologue, nous avons un point de vue omniscient. Nous connaissons les pensees de Mr Smith et ses actions: "Mr Smith soupira. Il pensait : "comme c'est facile! Plus facile encore que la premiere fois!". C'est la seule fois, ou l'une des rares, que nous avons ce point de vue a propos de l'assassin en train de commettre un crime. Tous les autres crimes (ou presque) sont passes sous silence a l'aide d'un resume du crime effectue par l'un des personnages du livre,ou bien par une ellipse.
La suite des chapitres apparait en mon opinion comme une tres longue scene d'exposition qui servirai au lecteurs de se familiariser avec le milieu,qui,dans le cas echeant est la pension de famille numero 21,Russel Square, la residence de Mr Smith, d'apres Toby Marsh, le temoin de l'un de ses crimes. A travers les long passages decrivant le mode de vie dans cette pension, nous, lecteurs (et eleves charges de faire certaines analyses sur un blog) decouvrons les genres de liens reliant les personnes residant dans la pension,leur personnalite et leur physionnomie(qui est minoritaire dans les passages descriptifs). Neanmoins, grace a cette description, nous allons aboutir a la suspicion des trois assassins, alias Mr Smith. Je me refere bien sur a Mr Collins, "petit,figure toute ronde ou le sourire semblait installe a demeure."(chapitre 2), qui begaie. Dr Hyde qui boite, et ensuite, Mr Andreyew,de nationalite russe, qui brode. Explication : lors du huitieme crime de Mr Smith, sa victime, un certain M. Julie, pensionne depuis tres peu au 21,Russel Square, avait ecrit par terre avec un crayon,juste avant sa mort, ceci : "Il b". Ces trois lettres a la limite du posthume,ecrites par l'egyptologue Francais(M. Julie) vont causer la suspicion de ces trois membres de la pension sitot enonces. Cette phrase a moitie finie peut s'appliquer pour chacun des trois hommes : dans le cas de Mr Collins car "Il begaie", dans celui du Dr Hyde car "Il boite" et dans celui de Mr Andreyew car "Il brode".

......................................a suivre..........................................

13 avril 2006

Impressions sur le film

Nous avons vu le film L'assassin habite au 21. D'une manière générale je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé. D'abord la cassette video était ancienne et le son et l'image de mauvaise qualité. En ce qui concerne le film, je n'ai pas aimé la façon dont le policier menait l'enquête car elle me semblait un peu simpliste. Ce que j'ai le plus apprecié dans le film, c'est le rôle de la jeune femme, au moment du dénouement, qui est inattendu.

07 avril 2006

À quelques page du livre

J'ai enfin commencé à lire le livre ! J'en suis seulement à la dix-huitième page et je remarque déjà les différences entre le roman et l'adaptation cinématographique, que ma chère camarade Nathalie a déjà citées... Effectivement, le nom de l'assassin inscrit sur les cartes de visites trainant à côté de ses victimes n'est pas celui de M. Durand, comme nous l'apprend l'adaptation, mais à sa place, figure celui de M. Smith ! Le livre a beaucoup plus de détails au sujet du contexte historique (les dates, l'époque...) tandis que le film ne fait aucune allusion à cela. De plus, le debut du film commence différemment. Un peu plus tôt. Nous apercevons la victime (pas encore morte !) se vantant de sa victoire concernant un jeux de chance, ou il décroche le gros lot. L'introduction du livre commence directement par le meurtre de ce personnage, vu à travers l'oeil de l'assassin. Pour le moment, je trouve donc qu'à travers l'adaptation cinématographique, l'élément qui ressort et qui est pris en compte plus qu'autre chose est le caractère des personnages.

En ce qui concerne purement l'adaptation et non la comparaison avec le roman, je trouve qu'elle est, en quelque sorte "pimentée". L'histoire m'intriguait et, à chaque fois que l'on soupçonnait un personnage, un autre se révélait être l'assassin... Je n'arrivais plus à discerner M. Durand (Smith) et à chaque fois que je croyais l'avoir fait, un autre suspect m'attirait l'attention... Je tiens à dire que je m'attendais le moins du monde à cette fin !!! Contrairement à l'excipit traditionnel des romans policiers, qui se limite à la découverte du coupable, nous decouvrons que M. Durand est... à la fois trois hommes ! Donc trois assassins complices qui se sont incarnés dans un personnage imaginaire du nom de M. Durand, pour brouiller toute personne cherchant a les découvrir. Le terme "pimentée" que j'emploie, peut s'expliquer aussi par l'heure tardive à laquelle j'ai vu le film qui, malgré ma fatigue, ne m'a pas assoupie, mais m'a plutôt réveillée !

05 avril 2006

Une déception

Le week-end précédent, presque tout le groupe était présent lors de la séance vidéo. Avant la projection du film, Nathalie nous avait déclaré que le roman lui avait particulièrement plu et on s’attendait toutes à un film intéressant. Sans avoir lu le livre, il m’a était difficile de suivre le début du film dû au grand nombre de personnages et la qualité du son et de l’image (le film date de 1942) n'ont pas favorisé la compréhension de l’histoire. Nathalie nous a informées qu’il y a beaucoup de différences entre le livre et son adaptation ciné. Une de ces différences est la présence de la petite amie de l’inspecteur Wells. Sa présence a apporté une touche d’humour plutôt ratée mais qui aide le public à mieux comprendre le dénouement de l’histoire… qui est la seule partie du film qui m’a plu. Le dénouement est plutôt surprenant mais rappelle celui d’autres romans à énigme…

L'adaptation cinématographique

En commencant par la vision de l'adaptation cinematographique du roman policier (hier), et en n'ayant pas encore lu le livre (Sophie me le passera demain), je me trouve dans l'incapacité de comparer l'adaptation et le roman. Je n'ai donc pas pu percevoir les dissimilitudes entre les deux éléments. Cela dit, l'adaptation m'a plu. Le film est assez court, d'environ une heure et vingt minutes. Ce qui m'a paru plutôt étrange en rapport avec la réalisation cinematographique de ce roman policier, est la dose d'humour assez présente tout au long du film. Cet humour est dû, en mon opinion, à la femme (ou petite amie, nous ne le savons pas) de l'inspecteur Wens, qui incarne le personnage d'une cantatrice fictive et quelque peu ratée... Grâce à son personnage, n0us découvrons une partie de la personnalité de l'inspecteur. Le fakir, l'un des suspects habitant l'auberge ou séjourne l'assassin, fait aussi l'objet de comique, en raison de son métier (tours de magie et autres). L'emploi d'humour détend l'atmosphère quelques fois angoissante de certaines scènes. Le principal de l'action se déroule dans cette auberge ou se trouve M. Durand, l'assassin jusqu'alors inconnu, au cartes de visites mystérieuses...

03 avril 2006

Premier constat des différences entre le roman et l'adaptation cinématographique

Pour ce qui est de l'adaptation cinématographique, la moindre des choses que l'on puisse dire c'est qu'on a été plutot déçues. Le film est totalement différent du livre sur tous les points! Et pourtant nous nous sommes pas trompées de cassette!
Malgré le fait qu'on a negligé les quelques problèmes de son et d'images attribués au fait qu'il s'agit d'un film de 1942, on n'a pas vraiment apprécié le film. Ayant lue le livre avant d'avoir vue le film, je n'ai pas pu m'empecher de penser aux différences et d'essayer de reconstituer l'histoire dans mon esprit car elle n'avait plus aucun sens! Les personnages, les lieux ont des noms et des fonctions différentes ; l'assassin n'a pas les memes caractéristiques et le dénouement de l'intrigue qui paraissait si bien elaboré s'est transformé en quelque chose de moins évident et en aucun cas plus intéressant.
Tout d'abord, on a noté le fait que tous les noms de personnages et de lieux ont été francisés. Mais pourquoi alors qu'il s'agit d'une oeuvre française ? M Smith, l'assassin devient M Durand, l'inspecteur Strickland devient l'inspecteur Wens. On avait déjà remarqué qu'on ne retrouvait pas le couple d'inspecteurs dans le livre mais dans le film, le réalisateur y a veillé. On retrouve un couple, pas d'inspecteurs, mais juste l'inspecteur et sa compagne. Alors que son role parait minime et semble rien apporter à l intrigue, elle découvre à son tour l'assassin et c'est son intervention qui va permettre l'arrestation de l'assassin (on retrouve donc un dénouement moral). Tout au long du film elle apparait comme une femme légèrement stupide, trop excentrique, ne cherchant que la gloire en tant que chanteuse. Son intervention fut assez agréable c'est pourquoi on peut penser que le réalisateur a cherché à rajouter un effet comique voire ridicule dans ce roman policier plutot sérieux.
L'inspecteur ne se contente pas d'etre au service de la police mais s'intègre incognito dans la pension de famille ou habitent les suspects, déguisé en pasteur! Cette situation ne rappelle aucune scène du livre et choque car elle alterne complètement la conception que l'on avait de l'inspecteur dans le livre comme un homme discret, mystérieux mais efficace et source d'inspiration pour ses collègues. Dans le film, le protagoniste est beaucoup plus ouvert, parfois rancunier et ne rappelle en aucun cas l'image habituelle que nous nous faisons des inspecteurs de police par l'intermédiaire des romans policiers traditionnels.
Pour ce qui est du contexte, on n'est plus dans la capitale britannique mais à Paris. Le personnage de l'assassin a lui aussi subi de nombreuses transformations dans le sens ou il n'effectue plus ses crimes de la meme façon. Il n'opère plus dans le brouillard (problème pour le cinéma à l'époque, incapacité de créer une telle atmosphère ?) et ne fracasse plus le crane de ses victimes mais les poignarde. De plus, dans le livre, on apprend que sept crimes ont déjà été commis dans le prologue et l'on assiste à encore trois crimes si ma mémoire ne me joue pas de tour (impossible de vérifier pour le moment, un seul exemplaire au CDI, que Sophie a pour le moment) tandis que seul quatre crimes ont déjà eut lieu et on assiste à encore cinq crimes. À noter que les scènes de crimes n'ont rien en commun.
On peut alors se demander quels sont les élémaents qui sont demeurés inchangés lors du passge à l'écran. On remarque que le réalisateur n'a conservé qu'un plan général de l'oeuvre puisqu'il a changé l'essentiel de l'intrigue. Tout de meme, l'assassin est bien un tueur en série, il laisse toujours une carte de visite sur le lieu du crime et l'essentiel de l'action se passe dans une pension de famille.
On va donc devoir se demander pourquoi le réalisateur n'a pas cherché à produire un film plus proche de la réalité de l'oeuvre. Manque de temps? En effet, le film ne dure que 80 minutes. Volonté de créer quelque chose de plus comique et de moins complexe? Intrigue avec beaucoup de détails dans le livre qui serait peut-etre peu attrayante à l'écran.
Ces différences ne sont pourtant pas une mauvaise chose puisque nous n'aurons pas beaucoup de choses à commenter...