Pour ce qui est de l'adaptation cinématographique, la moindre des choses que l'on puisse dire c'est qu'on a été plutot déçues. Le film est totalement différent du livre sur tous les points! Et pourtant nous nous sommes pas trompées de cassette!
Malgré le fait qu'on a negligé les quelques problèmes de son et d'images attribués au fait qu'il s'agit d'un film de 1942, on n'a pas vraiment apprécié le film. Ayant lue le livre avant d'avoir vue le film, je n'ai pas pu m'empecher de penser aux différences et d'essayer de reconstituer l'histoire dans mon esprit car elle n'avait plus aucun sens! Les personnages, les lieux ont des noms et des fonctions différentes ; l'assassin n'a pas les memes caractéristiques et le dénouement de l'intrigue qui paraissait si bien elaboré s'est transformé en quelque chose de moins évident et en aucun cas plus intéressant.
Tout d'abord, on a noté le fait que tous les noms de personnages et de lieux ont été francisés. Mais pourquoi alors qu'il s'agit d'une oeuvre française ? M Smith, l'assassin devient M Durand, l'inspecteur Strickland devient l'inspecteur Wens. On avait déjà remarqué qu'on ne retrouvait pas le couple d'inspecteurs dans le livre mais dans le film, le réalisateur y a veillé. On retrouve un couple, pas d'inspecteurs, mais juste l'inspecteur et sa compagne. Alors que son role parait minime et semble rien apporter à l intrigue, elle découvre à son tour l'assassin et c'est son intervention qui va permettre l'arrestation de l'assassin (on retrouve donc un dénouement moral). Tout au long du film elle apparait comme une femme légèrement stupide, trop excentrique, ne cherchant que la gloire en tant que chanteuse. Son intervention fut assez agréable c'est pourquoi on peut penser que le réalisateur a cherché à rajouter un effet comique voire ridicule dans ce roman policier plutot sérieux.
L'inspecteur ne se contente pas d'etre au service de la police mais s'intègre incognito dans la pension de famille ou habitent les suspects, déguisé en pasteur! Cette situation ne rappelle aucune scène du livre et choque car elle alterne complètement la conception que l'on avait de l'inspecteur dans le livre comme un homme discret, mystérieux mais efficace et source d'inspiration pour ses collègues. Dans le film, le protagoniste est beaucoup plus ouvert, parfois rancunier et ne rappelle en aucun cas l'image habituelle que nous nous faisons des inspecteurs de police par l'intermédiaire des romans policiers traditionnels.
Pour ce qui est du contexte, on n'est plus dans la capitale britannique mais à Paris. Le personnage de l'assassin a lui aussi subi de nombreuses transformations dans le sens ou il n'effectue plus ses crimes de la meme façon. Il n'opère plus dans le brouillard (problème pour le cinéma à l'époque, incapacité de créer une telle atmosphère ?) et ne fracasse plus le crane de ses victimes mais les poignarde. De plus, dans le livre, on apprend que sept crimes ont déjà été commis dans le prologue et l'on assiste à encore trois crimes si ma mémoire ne me joue pas de tour (impossible de vérifier pour le moment, un seul exemplaire au CDI, que Sophie a pour le moment) tandis que seul quatre crimes ont déjà eut lieu et on assiste à encore cinq crimes. À noter que les scènes de crimes n'ont rien en commun.
On peut alors se demander quels sont les élémaents qui sont demeurés inchangés lors du passge à l'écran. On remarque que le réalisateur n'a conservé qu'un plan général de l'oeuvre puisqu'il a changé l'essentiel de l'intrigue. Tout de meme, l'assassin est bien un tueur en série, il laisse toujours une carte de visite sur le lieu du crime et l'essentiel de l'action se passe dans une pension de famille.
On va donc devoir se demander pourquoi le réalisateur n'a pas cherché à produire un film plus proche de la réalité de l'oeuvre. Manque de temps? En effet, le film ne dure que 80 minutes. Volonté de créer quelque chose de plus comique et de moins complexe? Intrigue avec beaucoup de détails dans le livre qui serait peut-etre peu attrayante à l'écran.
Ces différences ne sont pourtant pas une mauvaise chose puisque nous n'aurons pas beaucoup de choses à commenter...
Malgré le fait qu'on a negligé les quelques problèmes de son et d'images attribués au fait qu'il s'agit d'un film de 1942, on n'a pas vraiment apprécié le film. Ayant lue le livre avant d'avoir vue le film, je n'ai pas pu m'empecher de penser aux différences et d'essayer de reconstituer l'histoire dans mon esprit car elle n'avait plus aucun sens! Les personnages, les lieux ont des noms et des fonctions différentes ; l'assassin n'a pas les memes caractéristiques et le dénouement de l'intrigue qui paraissait si bien elaboré s'est transformé en quelque chose de moins évident et en aucun cas plus intéressant.
Tout d'abord, on a noté le fait que tous les noms de personnages et de lieux ont été francisés. Mais pourquoi alors qu'il s'agit d'une oeuvre française ? M Smith, l'assassin devient M Durand, l'inspecteur Strickland devient l'inspecteur Wens. On avait déjà remarqué qu'on ne retrouvait pas le couple d'inspecteurs dans le livre mais dans le film, le réalisateur y a veillé. On retrouve un couple, pas d'inspecteurs, mais juste l'inspecteur et sa compagne. Alors que son role parait minime et semble rien apporter à l intrigue, elle découvre à son tour l'assassin et c'est son intervention qui va permettre l'arrestation de l'assassin (on retrouve donc un dénouement moral). Tout au long du film elle apparait comme une femme légèrement stupide, trop excentrique, ne cherchant que la gloire en tant que chanteuse. Son intervention fut assez agréable c'est pourquoi on peut penser que le réalisateur a cherché à rajouter un effet comique voire ridicule dans ce roman policier plutot sérieux.
L'inspecteur ne se contente pas d'etre au service de la police mais s'intègre incognito dans la pension de famille ou habitent les suspects, déguisé en pasteur! Cette situation ne rappelle aucune scène du livre et choque car elle alterne complètement la conception que l'on avait de l'inspecteur dans le livre comme un homme discret, mystérieux mais efficace et source d'inspiration pour ses collègues. Dans le film, le protagoniste est beaucoup plus ouvert, parfois rancunier et ne rappelle en aucun cas l'image habituelle que nous nous faisons des inspecteurs de police par l'intermédiaire des romans policiers traditionnels.
Pour ce qui est du contexte, on n'est plus dans la capitale britannique mais à Paris. Le personnage de l'assassin a lui aussi subi de nombreuses transformations dans le sens ou il n'effectue plus ses crimes de la meme façon. Il n'opère plus dans le brouillard (problème pour le cinéma à l'époque, incapacité de créer une telle atmosphère ?) et ne fracasse plus le crane de ses victimes mais les poignarde. De plus, dans le livre, on apprend que sept crimes ont déjà été commis dans le prologue et l'on assiste à encore trois crimes si ma mémoire ne me joue pas de tour (impossible de vérifier pour le moment, un seul exemplaire au CDI, que Sophie a pour le moment) tandis que seul quatre crimes ont déjà eut lieu et on assiste à encore cinq crimes. À noter que les scènes de crimes n'ont rien en commun.
On peut alors se demander quels sont les élémaents qui sont demeurés inchangés lors du passge à l'écran. On remarque que le réalisateur n'a conservé qu'un plan général de l'oeuvre puisqu'il a changé l'essentiel de l'intrigue. Tout de meme, l'assassin est bien un tueur en série, il laisse toujours une carte de visite sur le lieu du crime et l'essentiel de l'action se passe dans une pension de famille.
On va donc devoir se demander pourquoi le réalisateur n'a pas cherché à produire un film plus proche de la réalité de l'oeuvre. Manque de temps? En effet, le film ne dure que 80 minutes. Volonté de créer quelque chose de plus comique et de moins complexe? Intrigue avec beaucoup de détails dans le livre qui serait peut-etre peu attrayante à l'écran.
Ces différences ne sont pourtant pas une mauvaise chose puisque nous n'aurons pas beaucoup de choses à commenter...
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