Les auteurs de ce blog sont :
Alexandra M. [Alexpedition]
Nathalie O. [Nanette]
Sophie S. [filosof]
Héléna T. [Elena]
22 septembre 2006
04 juin 2006
Synthèse générale sur le roman policier et son adaptation cinématographique
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Quand deux sources s'opposent (ou se complètent?)
Le roman policier a toujours été très lié avec le Septième Art. En effet, si l'on s'intéresse à la France, les années 1940 ont été les plus fructieuses puisque les cinéastes se sont interéssés à un genre très en vogue, au genre policier. On compte soixante-dix-huit films en une seule année, en 1942, malgrè la période difficile de l'Occupation. Après avoir etudié analytiquement le roman policier de Stanislas-André Steeman L'assassin habite au 21 mais aussi son adaptation cinématographique par un réalisateur, scénariste, dialoguiste et producteur très connu, Henri-Georges Clouzot, on a pu observer que plusieurs caractéristiques de ce genre se dégagent à travers ces deux différentes sources. En quoi repose l'originalité de cette oeuvre? On va se demander quelles sont les caractéristiques essentielles du genre policier et en quoi est-ce que l'on peut considérer qu'une adaptation cinématographique permet soit d'enrichir une oeuvre et donc contribuer à élargir sa notoriété soit, au contraire, à en donner une image non valable qui pousse à un refus d'apprécier l'oeuvre en raison de son adaptation médiocre.
Premiérement on va s'intéresser à l'oeuvre littéraire de genre policier pour comprendre et par conséquent pouvoir donner une définition de ce genre à travers la nature des suspects, l'intrigue, l'atmosphère, le style, etc.
L'intrigue principale d'un roman policier se construit le plus souvent autour d'un crime à partir duquel va etre bati une enquete qui va s'enrichir pour aboutir à une résolution du mystère. Cependant, la relation entre policier et crime n'est pas mécanique. Dans Un Long Dimanche de Fiancailles, de Sébastien Japrisot, l'enquete de Mathilde ne s'intéresse pas au meurtre du Bleuet, puisqu'il n'a pas lieu, mais à la recherche de la vérité, de cette petite flamme d'espoir qui brille encore en elle. Dans le cas du roman de Steeman, on retrouve une tramme très conventionnelle, selon le modèle britannique par excellence ou tout nouvel indice va dans le sens de l'élucidation du mystère par un détéctive extremement minutieux dans son approche.
En ce qui concerne la nature du détective, on pourrait assimiler le caractère de l'inspecteur Strickland à celui de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle ou à Hercule Poirot d'Agatha Christie c'est-à-dire un détective extremement cérébral qui s'accroche au moindre détail et ne se décourage jamais dans sa quete de la vérité. On parle souvent du couple d'inspecteurs dans le roman policier comme, par exemple, en ce qui concerne Sherlock Holmes et Watson, personnage un peu moins inductif que l'inspecteur principal mais auquel le lecteur s'identifie et qui ne reste pas dans l'ombre puisque son effort de compréhension et de suivie de l'intrigue sert de base pour la propre enquete que mène le lecteur.
Une autre caractéristique essentielle du genre policier c'est l'implication très marquée du lecteur. Ce n'est pas un lecteur-suspect mais un lecteur-détéctive. Il doit faire appel à son sens de déduction afin de suivre l'enquete et chercher à aboutir au dénouement au meme moment que l'inspecteur. Certains auteurs jouent sur ce pouvoir du lecteur, c'est notamment le cas de S.A Steeman, qui, vers la fin du roman rappelle au lecteur que tous les indices ont été posés et qu'il doit etre désormais capable d'affirmer, en tout confiance, qui est l'assassin. Cela pousse évidemment le lecteur à revenir sur certains indices pour tenter, souvent en vain, d'élucider le mystère ce qui peut etre assez difficile à l'égard de certaines intrigues extremement bien baties qui nécessitent un sens de l'observation inoui.
Dès qu'il y a crime, enquete, il y a aussi suspects mais pas forcèment implication de la justice. En effet, la recherche d'indices se fait principalement à partir des interoggations de l'enqueteur sur l'implication des suspects ou non dans le crime. C'est le cas dans L'assassin habite au 21 ou l'on a affaire à dix suspects, l'un plus excentrique que l'autre qui semblent tous innocents et à la fois dignes d'une enquete minutieuse. Ainsi, tous sont passés au peigne fin dans l'espoir qu'ils céderont. Mais, évidemment, pour garder le suspense, élément-clé du genre, l'enqueteur va se confronter à des obstacles, à des faux témoignages et souvent à un désarroi face à son incapacité à élucider le mystère. Il pourra meme etre ammené à faire des erreurs. Dans le cas de notre roman, l'inspecteur va faire emprisonner trois suspects et sera contraint à tous les relacher avant de comprendre que, finalement, tous les trois occupaient la fonction d'assassin.
Enfin, chaque scène de crime nécessite une atmosphère morose ou tout laisse à penser que tout va mal et que va s'ensuivre une quete de tranquilité pour faire face à cette situation trop noir, inquiétante et bien évidemment peu agréable. C'est d'ailleurs pourquoi le roman policier a eu son essor pendant des périodes historiques critiques, par exemple le roman noir dans les années 1930 aux Etats-Unis, car le genre policier permettait de donner une image concrète de la situation à l'époque. Mais est-il facile pour un écrivain de rendre cette atmosphère sur papier? Pour cela, on retrouve souvent des crimes qui s'opèrent la nuit, souvent sous un temps pluvieux dans des quartiers défavorisés ou tout semble etre criminalité. C'est le cas dans L'assassin habite au 21 puisque les crimes se passent toujours sous le brouillard et dans les milieux défavorisés de Londres. Peut-on considérer que cette volonté de placer l'intrigue dans la capitale britannique marque la volonté de rappeller que le roman s'attache au modèle britannique du roman à énigmes? Quant au style que nécessite une telle approche, on retrouve souvent des dialogues avec des répliques courtes qui sont représentatives d'une volonté de rendre la nécessité d'élucider le mystère donc l'inutilité de faire des grands discours, des descriptions exhaustives.
Alors que toutes ces caractéristiques peuvent etre considérées comme des clichés, il ne faut pas oublier que chaque roman policier a tout de meme son originalité. En ce qui concerne L'assassin habite au 21, on peut noter que l'inspecteur n'avait pas une très grande importance dans le déroulement de l'intrigue puisque ce n'est meme pas lui qui va découvrir l'assassin. De plus, peu de scènes de crimes sont en fait representées puisque, dès le prologue, on sait que l'assassin, qui se présente sous le pseudonyme de M Smith, a déjà commis sept crimes abominables. La particularité de cet assassin c'est que on sait très peu de choses sur sa personne, juste que c'est un assassin qui terrorise tout le peuple britannique par la fréquence de ces crimes. Il s'agit donc d'une question d'etat, M Smith doit absolument etre arreté. Dès le début du roman, on comprend l'envergure des crimes et on est directement impliqué.
On parle souvent de bonnes et de mauvaises adaptations cinématographiques mais doit-on considérer qu'une bonne adaptation cinématographique doit suivre à la lettre la tramme du roman policier ou au contraire pouvoir apporter quelque chose d'original?
Si l'on s'intéresse à l'adaptation cinématographique de L'assassin habite au 21, ce sont principalement les ajouts faits par le réalisateur qui font que certaines parties du film peuvent etre considérées comme intéressantes. On peut citer notamment la volonté de réinstaurer le couple d'inspecteurs avec l'intervention de la petite amie de l'inspecteur Wens, Mila Malou. Comme son nom l'indique, c'est une femme d'un ridicule assez frappant qui cherche à impressionner mais qui tend plutot à provoquer le rire de part son excentricité, ses idées, son comportement quelque peu enfantin mais aussi la pauvreté de son sens de déduction puisqu'elle a une capacité cérébrale un peu "limitée". Cela marque peut-etre une volonté de briser le lien avec le sérieux attendu d'un roman policier et pouvoir "alléger" l'intrigue grace à ce personnage. Mais alors que sa fonction dans l'élucidation du mystère semble purement secondaire, elle s'avère etre une assez bonne détecive puisque, à la fin du film et de façon amusante, c'est elle qui va permettre au lecteur de découvrir la vérité. Comme dans le roman, c'est un tiers et pas l'inspecteur général qui va donner une explication claire afin de permettre au lecteur de comprendre.
De plus, les romans policiers étant pleins du dialogue, il est évident qu'ils sont beaucoup plus vivants sur un écran puisqu'ils sont accompagnés des réactions d'un point de vue physique des deux interlocuteurs. Dans L'assassin habite au 21, l'adaptation a su combiner deux éléments essentiels : les répliques judicieuses du roman qui sont souvent gardées intactes et le pouvoir de la caméra à mieux rendre les dialogues. Ainsi, il n'y a pas besoin de narrateur car tout est dialogue et donc beaucoup plus simple. N'oublions pas que la simplicté est une arme dans l'art.
Un autre atout de l'adaptation cinématographique est de pouvoir mieux représenter l'atmosphère angoissante des scènes. Ne dit-on pas qu' "une image vaut mille mots"? On peut donc mieux lire les émotions sur les visages des personnages et ainsi, on ne doit que s'intéresser à l'élucidation du mystère et pas à s'imaginer la scène pour mieux comprendre. Grace à des gros plans, on peut s'intéresser à des éléments-clés de l'action ou, au contraire, on peut passer plus explicitiment des passages sous silence qu'on le ferait dans le roman. Ainsi, l'intrigue de l'adaptation peut etre plus centrée sur les élements essentielles, par manque de temps aussi, afin que le spectateur puisse plus facilement comprendre ce qui se passe et donc, par conséquent, puisse plus simplement pouvoir faire appel à sens de déduction et d'observation. Mais en faisait ceci, le réalisateur ne risque-t-il d'exclure des éléments qui peuvent paraitre secondaires mais qui, aux yeux du lecteur, pouvaient etre importants en matière de style, d'interet psychologique pour mieux rentrer dans la peau des personnages, etc. ?
Cependant, certaines adaptations ne respectent pas du tout le travail de l'écrivain et par conséquent, elles sont de mauvaise qualité et jettent de l'ombre sur le travail de l'écrivain car il est évident que voir une mauvaise adaptation ne suscite pas l'envie de s'intéresser à l'oeuvre dont elle est tirée.
Premièrement, il est évident qu'une adaptation cinématographique est incomplète car le réalisateur est contraint à omettre certains éléments car il est soumis à une durée très précise. Ainsi, il est fréquent que le film ne soit qu'action et donc ne donne pas une image complète car il n'y a pas beaucoup de référence à la psychologie des personnages, au contexte... De ce fait, le film peut etre trop "sec" sans vraiment avoir de contenu et donc provoquer de l'ennui de la part du spectateur. On peut supposer que c'est pour lutter contre cet effet que Clouzot a jugé nécessaire d'insister sur le personnage de Mila Malou afin de proposer au spectateur un intermède du sérieux et de la morosité de l'atmosphère générale.
Il est aussi possible qu'un réalisateur soit obligé d'enlever des éléments essentiels de l'intrigue. Dans L'assassin habite au 21, par exemple, il y a moins de suspects que dans le roman afin que l'on s'intéresse à moins de personnages. Certes, cela permet un allégement de l'intrigue mais enlève son interet qui repose justement sur le fait que l'on a connaissance que l'assassin fait partie de ses suspects, donc s'il y a moins de suspects, il y a évidemment moins de suspense.
De plus, en raison de certaines difficultés techniques sans doute, les adaptations cinématographiques du siècle dernier n'arrivent pas toujours à etre à la hauteur. C'est le cas de l'adaptation qui nous intéresse puisque le son n'est pas du tout satisfaisant de sorte que la musique, qui est un facteur qui permet de varier le suspense, ne se fait pas bien entendre. De plus, le spectatur doit etre extremement attentif pour bien entendre tous les dialogues. Ainsi, à part devoir etre alerte pour élucider le mystère, le spectateur doit aussi se concentrer puisque les dialogues ne sont pas toujours clairement audibles ce qui peut s'avérer assez fatiguant.
Enfin, le ton de l'histoire peut etre radicalement alteré de sorte que le spectateur ait du mal à se resituer dans l'action, si l'on suppose qu'il a aussi lu le roman. Ainsi, on peut etre totalement désorienté car on doit faire un effort pour essayer de faire correspondre les éléments du roman qui ont variés et sont qui demeurés inchangés. Ce fut notre cas lorsque, après avoir lu le roman nous avons vu l'adaptation. Tous les noms des personnages que ce soit de l'assassin, des inspecteurs, des suspects ont été changés, nous devions donc chercher à savoir qui représenter ce qui s'est averé assez hasardeux.
On peut donc conclure que le genre policier est défini par des règles assez strictes meme si, paradoxalement, il est connu pour la diversité des sujets traités mais aussi les différents effets suscités puisqu'il y a une nette différence entre roman noir, roman à énigmes, etc. Quant à l'adaptation cinématographique, on en retrouve plusieurs types en fonction de la volonté ou au contraire du refus du réalisateur de suivre les principes posés par l'auteur. Cependant, on ne peut pas qualifier une adaptation cinématographique de "bonne" ou de "mauvaise" puisque se pose le problème du point de vue. L'objectivité n'existant pas, le choix du réalisateur n'est pas forcèment celui qu'aurait fait le spectateur. Ainsi, une adaptation peut paraitre pour certains comme une atteinte à l'imagination du lecteur qui, tout d'un coup, se voit imposer une conception qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Somme toute, l'étude de deux sources différentes (le roman et l'adaptation cinématographique) d'une meme intrigue nous a permis de jouer sur ce problème des différentes conceptions dans notre effort d'élucider les mystères du genre policier...
Le roman policier a toujours été très lié avec le Septième Art. En effet, si l'on s'intéresse à la France, les années 1940 ont été les plus fructieuses puisque les cinéastes se sont interéssés à un genre très en vogue, au genre policier. On compte soixante-dix-huit films en une seule année, en 1942, malgrè la période difficile de l'Occupation. Après avoir etudié analytiquement le roman policier de Stanislas-André Steeman L'assassin habite au 21 mais aussi son adaptation cinématographique par un réalisateur, scénariste, dialoguiste et producteur très connu, Henri-Georges Clouzot, on a pu observer que plusieurs caractéristiques de ce genre se dégagent à travers ces deux différentes sources. En quoi repose l'originalité de cette oeuvre? On va se demander quelles sont les caractéristiques essentielles du genre policier et en quoi est-ce que l'on peut considérer qu'une adaptation cinématographique permet soit d'enrichir une oeuvre et donc contribuer à élargir sa notoriété soit, au contraire, à en donner une image non valable qui pousse à un refus d'apprécier l'oeuvre en raison de son adaptation médiocre.
Premiérement on va s'intéresser à l'oeuvre littéraire de genre policier pour comprendre et par conséquent pouvoir donner une définition de ce genre à travers la nature des suspects, l'intrigue, l'atmosphère, le style, etc.
L'intrigue principale d'un roman policier se construit le plus souvent autour d'un crime à partir duquel va etre bati une enquete qui va s'enrichir pour aboutir à une résolution du mystère. Cependant, la relation entre policier et crime n'est pas mécanique. Dans Un Long Dimanche de Fiancailles, de Sébastien Japrisot, l'enquete de Mathilde ne s'intéresse pas au meurtre du Bleuet, puisqu'il n'a pas lieu, mais à la recherche de la vérité, de cette petite flamme d'espoir qui brille encore en elle. Dans le cas du roman de Steeman, on retrouve une tramme très conventionnelle, selon le modèle britannique par excellence ou tout nouvel indice va dans le sens de l'élucidation du mystère par un détéctive extremement minutieux dans son approche.
En ce qui concerne la nature du détective, on pourrait assimiler le caractère de l'inspecteur Strickland à celui de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle ou à Hercule Poirot d'Agatha Christie c'est-à-dire un détective extremement cérébral qui s'accroche au moindre détail et ne se décourage jamais dans sa quete de la vérité. On parle souvent du couple d'inspecteurs dans le roman policier comme, par exemple, en ce qui concerne Sherlock Holmes et Watson, personnage un peu moins inductif que l'inspecteur principal mais auquel le lecteur s'identifie et qui ne reste pas dans l'ombre puisque son effort de compréhension et de suivie de l'intrigue sert de base pour la propre enquete que mène le lecteur.
Une autre caractéristique essentielle du genre policier c'est l'implication très marquée du lecteur. Ce n'est pas un lecteur-suspect mais un lecteur-détéctive. Il doit faire appel à son sens de déduction afin de suivre l'enquete et chercher à aboutir au dénouement au meme moment que l'inspecteur. Certains auteurs jouent sur ce pouvoir du lecteur, c'est notamment le cas de S.A Steeman, qui, vers la fin du roman rappelle au lecteur que tous les indices ont été posés et qu'il doit etre désormais capable d'affirmer, en tout confiance, qui est l'assassin. Cela pousse évidemment le lecteur à revenir sur certains indices pour tenter, souvent en vain, d'élucider le mystère ce qui peut etre assez difficile à l'égard de certaines intrigues extremement bien baties qui nécessitent un sens de l'observation inoui.
Dès qu'il y a crime, enquete, il y a aussi suspects mais pas forcèment implication de la justice. En effet, la recherche d'indices se fait principalement à partir des interoggations de l'enqueteur sur l'implication des suspects ou non dans le crime. C'est le cas dans L'assassin habite au 21 ou l'on a affaire à dix suspects, l'un plus excentrique que l'autre qui semblent tous innocents et à la fois dignes d'une enquete minutieuse. Ainsi, tous sont passés au peigne fin dans l'espoir qu'ils céderont. Mais, évidemment, pour garder le suspense, élément-clé du genre, l'enqueteur va se confronter à des obstacles, à des faux témoignages et souvent à un désarroi face à son incapacité à élucider le mystère. Il pourra meme etre ammené à faire des erreurs. Dans le cas de notre roman, l'inspecteur va faire emprisonner trois suspects et sera contraint à tous les relacher avant de comprendre que, finalement, tous les trois occupaient la fonction d'assassin.
Enfin, chaque scène de crime nécessite une atmosphère morose ou tout laisse à penser que tout va mal et que va s'ensuivre une quete de tranquilité pour faire face à cette situation trop noir, inquiétante et bien évidemment peu agréable. C'est d'ailleurs pourquoi le roman policier a eu son essor pendant des périodes historiques critiques, par exemple le roman noir dans les années 1930 aux Etats-Unis, car le genre policier permettait de donner une image concrète de la situation à l'époque. Mais est-il facile pour un écrivain de rendre cette atmosphère sur papier? Pour cela, on retrouve souvent des crimes qui s'opèrent la nuit, souvent sous un temps pluvieux dans des quartiers défavorisés ou tout semble etre criminalité. C'est le cas dans L'assassin habite au 21 puisque les crimes se passent toujours sous le brouillard et dans les milieux défavorisés de Londres. Peut-on considérer que cette volonté de placer l'intrigue dans la capitale britannique marque la volonté de rappeller que le roman s'attache au modèle britannique du roman à énigmes? Quant au style que nécessite une telle approche, on retrouve souvent des dialogues avec des répliques courtes qui sont représentatives d'une volonté de rendre la nécessité d'élucider le mystère donc l'inutilité de faire des grands discours, des descriptions exhaustives.
Alors que toutes ces caractéristiques peuvent etre considérées comme des clichés, il ne faut pas oublier que chaque roman policier a tout de meme son originalité. En ce qui concerne L'assassin habite au 21, on peut noter que l'inspecteur n'avait pas une très grande importance dans le déroulement de l'intrigue puisque ce n'est meme pas lui qui va découvrir l'assassin. De plus, peu de scènes de crimes sont en fait representées puisque, dès le prologue, on sait que l'assassin, qui se présente sous le pseudonyme de M Smith, a déjà commis sept crimes abominables. La particularité de cet assassin c'est que on sait très peu de choses sur sa personne, juste que c'est un assassin qui terrorise tout le peuple britannique par la fréquence de ces crimes. Il s'agit donc d'une question d'etat, M Smith doit absolument etre arreté. Dès le début du roman, on comprend l'envergure des crimes et on est directement impliqué.
On parle souvent de bonnes et de mauvaises adaptations cinématographiques mais doit-on considérer qu'une bonne adaptation cinématographique doit suivre à la lettre la tramme du roman policier ou au contraire pouvoir apporter quelque chose d'original?
Si l'on s'intéresse à l'adaptation cinématographique de L'assassin habite au 21, ce sont principalement les ajouts faits par le réalisateur qui font que certaines parties du film peuvent etre considérées comme intéressantes. On peut citer notamment la volonté de réinstaurer le couple d'inspecteurs avec l'intervention de la petite amie de l'inspecteur Wens, Mila Malou. Comme son nom l'indique, c'est une femme d'un ridicule assez frappant qui cherche à impressionner mais qui tend plutot à provoquer le rire de part son excentricité, ses idées, son comportement quelque peu enfantin mais aussi la pauvreté de son sens de déduction puisqu'elle a une capacité cérébrale un peu "limitée". Cela marque peut-etre une volonté de briser le lien avec le sérieux attendu d'un roman policier et pouvoir "alléger" l'intrigue grace à ce personnage. Mais alors que sa fonction dans l'élucidation du mystère semble purement secondaire, elle s'avère etre une assez bonne détecive puisque, à la fin du film et de façon amusante, c'est elle qui va permettre au lecteur de découvrir la vérité. Comme dans le roman, c'est un tiers et pas l'inspecteur général qui va donner une explication claire afin de permettre au lecteur de comprendre.
De plus, les romans policiers étant pleins du dialogue, il est évident qu'ils sont beaucoup plus vivants sur un écran puisqu'ils sont accompagnés des réactions d'un point de vue physique des deux interlocuteurs. Dans L'assassin habite au 21, l'adaptation a su combiner deux éléments essentiels : les répliques judicieuses du roman qui sont souvent gardées intactes et le pouvoir de la caméra à mieux rendre les dialogues. Ainsi, il n'y a pas besoin de narrateur car tout est dialogue et donc beaucoup plus simple. N'oublions pas que la simplicté est une arme dans l'art.
Un autre atout de l'adaptation cinématographique est de pouvoir mieux représenter l'atmosphère angoissante des scènes. Ne dit-on pas qu' "une image vaut mille mots"? On peut donc mieux lire les émotions sur les visages des personnages et ainsi, on ne doit que s'intéresser à l'élucidation du mystère et pas à s'imaginer la scène pour mieux comprendre. Grace à des gros plans, on peut s'intéresser à des éléments-clés de l'action ou, au contraire, on peut passer plus explicitiment des passages sous silence qu'on le ferait dans le roman. Ainsi, l'intrigue de l'adaptation peut etre plus centrée sur les élements essentielles, par manque de temps aussi, afin que le spectateur puisse plus facilement comprendre ce qui se passe et donc, par conséquent, puisse plus simplement pouvoir faire appel à sens de déduction et d'observation. Mais en faisait ceci, le réalisateur ne risque-t-il d'exclure des éléments qui peuvent paraitre secondaires mais qui, aux yeux du lecteur, pouvaient etre importants en matière de style, d'interet psychologique pour mieux rentrer dans la peau des personnages, etc. ?
Cependant, certaines adaptations ne respectent pas du tout le travail de l'écrivain et par conséquent, elles sont de mauvaise qualité et jettent de l'ombre sur le travail de l'écrivain car il est évident que voir une mauvaise adaptation ne suscite pas l'envie de s'intéresser à l'oeuvre dont elle est tirée.
Premièrement, il est évident qu'une adaptation cinématographique est incomplète car le réalisateur est contraint à omettre certains éléments car il est soumis à une durée très précise. Ainsi, il est fréquent que le film ne soit qu'action et donc ne donne pas une image complète car il n'y a pas beaucoup de référence à la psychologie des personnages, au contexte... De ce fait, le film peut etre trop "sec" sans vraiment avoir de contenu et donc provoquer de l'ennui de la part du spectateur. On peut supposer que c'est pour lutter contre cet effet que Clouzot a jugé nécessaire d'insister sur le personnage de Mila Malou afin de proposer au spectateur un intermède du sérieux et de la morosité de l'atmosphère générale.
Il est aussi possible qu'un réalisateur soit obligé d'enlever des éléments essentiels de l'intrigue. Dans L'assassin habite au 21, par exemple, il y a moins de suspects que dans le roman afin que l'on s'intéresse à moins de personnages. Certes, cela permet un allégement de l'intrigue mais enlève son interet qui repose justement sur le fait que l'on a connaissance que l'assassin fait partie de ses suspects, donc s'il y a moins de suspects, il y a évidemment moins de suspense.
De plus, en raison de certaines difficultés techniques sans doute, les adaptations cinématographiques du siècle dernier n'arrivent pas toujours à etre à la hauteur. C'est le cas de l'adaptation qui nous intéresse puisque le son n'est pas du tout satisfaisant de sorte que la musique, qui est un facteur qui permet de varier le suspense, ne se fait pas bien entendre. De plus, le spectatur doit etre extremement attentif pour bien entendre tous les dialogues. Ainsi, à part devoir etre alerte pour élucider le mystère, le spectateur doit aussi se concentrer puisque les dialogues ne sont pas toujours clairement audibles ce qui peut s'avérer assez fatiguant.
Enfin, le ton de l'histoire peut etre radicalement alteré de sorte que le spectateur ait du mal à se resituer dans l'action, si l'on suppose qu'il a aussi lu le roman. Ainsi, on peut etre totalement désorienté car on doit faire un effort pour essayer de faire correspondre les éléments du roman qui ont variés et sont qui demeurés inchangés. Ce fut notre cas lorsque, après avoir lu le roman nous avons vu l'adaptation. Tous les noms des personnages que ce soit de l'assassin, des inspecteurs, des suspects ont été changés, nous devions donc chercher à savoir qui représenter ce qui s'est averé assez hasardeux.
On peut donc conclure que le genre policier est défini par des règles assez strictes meme si, paradoxalement, il est connu pour la diversité des sujets traités mais aussi les différents effets suscités puisqu'il y a une nette différence entre roman noir, roman à énigmes, etc. Quant à l'adaptation cinématographique, on en retrouve plusieurs types en fonction de la volonté ou au contraire du refus du réalisateur de suivre les principes posés par l'auteur. Cependant, on ne peut pas qualifier une adaptation cinématographique de "bonne" ou de "mauvaise" puisque se pose le problème du point de vue. L'objectivité n'existant pas, le choix du réalisateur n'est pas forcèment celui qu'aurait fait le spectateur. Ainsi, une adaptation peut paraitre pour certains comme une atteinte à l'imagination du lecteur qui, tout d'un coup, se voit imposer une conception qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Somme toute, l'étude de deux sources différentes (le roman et l'adaptation cinématographique) d'une meme intrigue nous a permis de jouer sur ce problème des différentes conceptions dans notre effort d'élucider les mystères du genre policier...
*** À noter que cette synthèse est un travail de groupe et pas personnel. C'est juste moi qui fut chargée de la poster...
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10 mai 2006
Contexte de réalisation (complet)
L'assassin habite au 21 marque le début de Henri-George Clouzot qui a marqué la Septième Art et a toujours été très lié avec le roman policier. Il a été à la fois le cinéaste et le réalisateur de ce film et a très étroitement travaillé avec S.A Steeman ce qui nous pousse à nous demander pourquoi le film est si différent du roman...
Ce film de 1942, c'est-à-dire sous l'Occupation a donc été realisé dans une période ou le cinéma français est très fertile et surtout très révélateur de ce qui règnait dans les esprits des Français de l'époque. N'oublions pas que le cinéma est aussi un moyen d'expression.À cette époque-là, le cinéma pouvait avoir plusieurs caractéristiques, il pouvait servir de propagande (on peut considérer les films allemands imposés aux populations françaises), les films qui cherchent à diffuser des idées de libération meme si cela était difficile car le cinéma, comme tout le reste, était largement controlé par les nazis. De plus, le genre qui nous intéresse, le roman policier, était très en vogue car il représentait l'atmosphère morose et douteuse qui régnait alors dans toute l'Europe. On trouve aussi des réalisateurs qui s'opposent à ce principe et qui cherchaient à faire des comédies (exemple : Premier Rendez-vous avec Danielle Darrieux) pour essayer, le temps d'un film, de faire oublier l'occupation, la faim, la guerre,etc. Si on se place sur l'échelle internationale, on retrouve des films comme ceux d'Hitchcock (exemples : Suspicion, 1941/ Shadow of A Doubt, 1943) comparables à des adaptations de Georges Simenon (La Main du diable, Le Val d'Enfer de Maurice Tournier) qui sont largement comparables aux oeuvres de Clouzot de part leur esthétique sombre et dramatique.Il serait pertinent de noter que la firme la plus connue de l'époque, le Continental était sous direction nazie mais a permis de créer des oeuvres de qualité qui ont contribué à la diffusion d'idées qui faisaient appel à l'intégrité des Français. En effet, les réalisateurs français devaient faire concurrence au marché américain et en étant dominés par les nazis! Paradoxalement, cette époque a vu naitre plus de 200 films de qualité.
En effet, les années 1941-1944 marquent l'étonnante résurrection de la production cinématographique. La France étant divisée en deux, c'est à Vichy que les premières productions commencèrent. Mais tandis qu'on forgeait les instruments de la renaissance cinématographique, les Allemands faisaient tout pour empecher celle-ci et employaient les meilleurs ressources artistiques françaises à leur profit. Avec la création de la Continental Films le 3 Octobre 1940, meme si elle était sous direction nazie, il fut possible pour les cinéastes français de se remettre au travail dans la zone occupée puis eurent le droit de se remettre au travail dans les studios parisiens..
L'année 1942 est la plus belle de l'Occupation avec un bond à soixante-dix-huit films. Parmi les meilleurs titres de la Continental on note évidemment L'assassin habite au 21 , La main du diable et surtout de nombreux metteurs en scène comme Marcel Carné, Maurice Tourneur, André Cayatte mais aussi celui qui nous intéresse, Henri-Georges Clouzot, qui fut directeur artistique de la Continental avant de passer à la réalisation d'un nouveau film L'assassin habite au 21 qui fut d'un niveau artistique éclatant.
Malgré de lourdes peines qui furent infligées aux cinéastes français, par exemple, Clouzot fut interdit à vie puis finalement pour deux ans, les années noires de l'Occupation comptèrent parmi les plus lucratives du cinéma français. Deux cent vingt longs-métrages furent tournés durant la période et aussitot diffusés en salle (sauf exceptions) ce qui parait très étonnant compte tenu de la gravité de la situation politique de la France ...
Ce film de 1942, c'est-à-dire sous l'Occupation a donc été realisé dans une période ou le cinéma français est très fertile et surtout très révélateur de ce qui règnait dans les esprits des Français de l'époque. N'oublions pas que le cinéma est aussi un moyen d'expression.À cette époque-là, le cinéma pouvait avoir plusieurs caractéristiques, il pouvait servir de propagande (on peut considérer les films allemands imposés aux populations françaises), les films qui cherchent à diffuser des idées de libération meme si cela était difficile car le cinéma, comme tout le reste, était largement controlé par les nazis. De plus, le genre qui nous intéresse, le roman policier, était très en vogue car il représentait l'atmosphère morose et douteuse qui régnait alors dans toute l'Europe. On trouve aussi des réalisateurs qui s'opposent à ce principe et qui cherchaient à faire des comédies (exemple : Premier Rendez-vous avec Danielle Darrieux) pour essayer, le temps d'un film, de faire oublier l'occupation, la faim, la guerre,etc. Si on se place sur l'échelle internationale, on retrouve des films comme ceux d'Hitchcock (exemples : Suspicion, 1941/ Shadow of A Doubt, 1943) comparables à des adaptations de Georges Simenon (La Main du diable, Le Val d'Enfer de Maurice Tournier) qui sont largement comparables aux oeuvres de Clouzot de part leur esthétique sombre et dramatique.Il serait pertinent de noter que la firme la plus connue de l'époque, le Continental était sous direction nazie mais a permis de créer des oeuvres de qualité qui ont contribué à la diffusion d'idées qui faisaient appel à l'intégrité des Français. En effet, les réalisateurs français devaient faire concurrence au marché américain et en étant dominés par les nazis! Paradoxalement, cette époque a vu naitre plus de 200 films de qualité.
En effet, les années 1941-1944 marquent l'étonnante résurrection de la production cinématographique. La France étant divisée en deux, c'est à Vichy que les premières productions commencèrent. Mais tandis qu'on forgeait les instruments de la renaissance cinématographique, les Allemands faisaient tout pour empecher celle-ci et employaient les meilleurs ressources artistiques françaises à leur profit. Avec la création de la Continental Films le 3 Octobre 1940, meme si elle était sous direction nazie, il fut possible pour les cinéastes français de se remettre au travail dans la zone occupée puis eurent le droit de se remettre au travail dans les studios parisiens..
L'année 1942 est la plus belle de l'Occupation avec un bond à soixante-dix-huit films. Parmi les meilleurs titres de la Continental on note évidemment L'assassin habite au 21 , La main du diable et surtout de nombreux metteurs en scène comme Marcel Carné, Maurice Tourneur, André Cayatte mais aussi celui qui nous intéresse, Henri-Georges Clouzot, qui fut directeur artistique de la Continental avant de passer à la réalisation d'un nouveau film L'assassin habite au 21 qui fut d'un niveau artistique éclatant.
Malgré de lourdes peines qui furent infligées aux cinéastes français, par exemple, Clouzot fut interdit à vie puis finalement pour deux ans, les années noires de l'Occupation comptèrent parmi les plus lucratives du cinéma français. Deux cent vingt longs-métrages furent tournés durant la période et aussitot diffusés en salle (sauf exceptions) ce qui parait très étonnant compte tenu de la gravité de la situation politique de la France ...
Analyse de trois scènes importantes
1ère scène : Il était une fois un bar...
Comme le titre l'indique, on se trouve dans un bar. On rentre dès le début dans l'atmosphère mystérieuse puisqu'on entend d'abord des murmures sans images, puis on voit un porte s'ouvrir toute seule avant d'entrer réellement dans le bar. Dans ce dernier, on retrouve trois personnages: un homme alcoolique qui se trouve au centre de l'attention, le propriétaire du bar, un jeune homme semblant très sérieux et correct et par la suite on retrouve une jeune femme maquillée et impressionante, "La Duchesse".
On apprend peu à peu la situation du personnage principal de cet scène, l'homme alcoolique qui s'avère etre un heureux gagnant du lotto qui cherche à montrer sa richesse. L'interet porte donc sur cet homme car on ne sait pas quel role il a. On comprend que c'est un bar populaire car il y a un language très familier: gars, biffeton,etc. Alors que tout semble se passer normalement, l'ivrogne va partir et la menace de Mr Durand (Mr Smith dans le roman) se fait sentir quand le propriétaire lui demande de faire attention à Mr Durand qui a commis quatre crimes en un mois dans le quartier mais l'ivrogne reste indifférent mais cela va se retourner contre lui...
En effet, dès lors que l'on sort du bar, on rentre dans l'atmosphère noire et oppressante des meurtres. Alors que l'ivrogne marche normalement, une canne tombe derrière son dos et il semble apercevoir quelque chose de terrifiant car il se depeche en tentant de fuir mais sa fin est déjà prévue... L'inquiétude se trace sur la figure de ce pauvre homme. Il y a ici un jeu avec la caméra car on voit les réactions du menacé du point de vue de l'assassin, qui sort peu à peu son arme, il poignarde sa victime, lui prend ses billets dans la poche intérieure du manteau et laisse sa carte de visite habituelle "Mr Durand".
--> Cette scène a multiples fonctions car c'est la première scène du film et donc permet au spectateur d'avoir une première idée de ce qui va suivre. Les personnages principaux de l'inspecteur et des suspects ne sont pas encore présents mais cela montre que les crimes vont se passer dans une atmosphère très triste, très noire, la nuit et dans des conditions ou la victime souffre d'une angoisse terrible. On apprend aussi pas mal de choses sur l'assassin : tout d'abord son nom, puis la peur qu'il suscite dans la région et enfin le motif de ses crimes, l'argent, ce qui n'était pas si explicite dans le roman.
2ème scène : À table!
Pour comprendre cette scène, il faut savoir qu'il s'agit d'une pension de famille ou résident sept personnages assez excentriques dont l'assassin et l'inspecteur Wens, déguisé en pasteur, s'est infiltré en tant que locataire pour chercher à trouver qui est le célèbre "Mr Durand".
On se trouve donc dans la Pension Mimosas, l'inspecteur (ou pasteur?) descend de sa chambre car le valet a appelé tout le monde à table. Ils s'installent tous autour de la table et le pasteur récite la prière mais elle est peu conventionnelle, assez vulgaire, il parle meme d'assassin afin de répèrer qui va se sentir visé par ce mot. La caméra joue aussi son role car il y a un gros plan sur ceux qui vont s'avérer etre les assassins : Mr Collins, Dr Linz et Lala-Pour. C'est alors qu'apparait la chanteuse d'opéra et petite amie de l'inspecteur, Melle Mila Malou. Tout le monde se concentre autour de cette dernière et ils admirent sa voix. Un des habitants, une vieille fille qui est écrivain, Melle Cuq se plaint de l'échec de ses romans. C'est alors qu'elle décide de se lancer dans le roman policier car elle est persuadée que cela va marcher ce qui montre bien que c'est le genre en vogue à l'époque. C'est donc le début d'une mise en abyme qui va durer assez longtemps puisque Melle Cuq décrit le décor de son roman, très banal puisque il s'agit d'un chateau hanté. Mila Malou intervient et lui propose quelque chose qui rappelle dangereusement la "réalité" de la fiction : Un crime qui se passe dans un lieu public, un inspecteur en uniforme, un assassin qui tue pour voler et se nomme "ou Dupond, ou Dubois ou...".
Après cela, le Docteur Linz n'arrete pas de faire le panégyrique de Mr Durand et les deux autres assassins le justifient. Commence alors un jeu entre assassins qui prétendent tous etre mme Durand, en provoquant un choc à tous. C'est alors que Melle Cuq décide d'écrire un roman ou un assassin habiterait dans la pension de famille "Les Mimosas", s'appellerait Mr Durand et l'inspecteur serait un ecclésiastique!!! On peut se demander si cela a pour but de susciter l'attention du spectateur ou de brouiller les pistes...
--> Cette scène est fondamentale car on entre en contact avec les suspects et on essaye de comprendre la stratégie que Wens a choisi pour démasquer l'assassin. On a déjà des indices qui nous permettent de faire nos propres hypthèses...
3ème scène: Le début de la fin...
Cette fois-ci on se retrouve vers la fin du film. L'inspecteur, qui a déjà trouvé l'assassin est malheureusement entrainé par Lalah Pour dans les rue, menacé d'un pistolet...
Pendant ce temps, à la pension de famille, on fete le retour des trois amis et pour cette occasion, la salle est pleine et Melle Mila Malou va chanter, elle s'inquiète pour Wens mais donne tout de meme son concert qui va bien lui servir...
En effet, alors qu'elle chante avec sa voix d'ange (rires), elle remarque autour d'elle que tout correspond au chiffre trois! Il y a autour d'elle trois roses, trois étoiles, trois partitions ce qui lui permet de comprendre qu'il y a... TROIS ASSASSINS!!!
Elle s'enfuit en courant, lachant une vague explication à la propriétaire : "Colin, Lalah Pour et Docteur, ils sont trois Durand, TROIS!".
Et c'est ainsi qu'elle part à la recherche de son cher Wens qu'elle va finalement sauver...
--> Cette scène a une grande importance, principalement pour le spectateur peu cérébral, qui n'a pas su trouver seul l'assassin jusque là. En effet, à ce stade-là on sait déjà que Lalah Pour est l'un des assassins et on peut donc comprendre qu'ils ne sont pas un mais trois assassins!
Comme le titre l'indique, on se trouve dans un bar. On rentre dès le début dans l'atmosphère mystérieuse puisqu'on entend d'abord des murmures sans images, puis on voit un porte s'ouvrir toute seule avant d'entrer réellement dans le bar. Dans ce dernier, on retrouve trois personnages: un homme alcoolique qui se trouve au centre de l'attention, le propriétaire du bar, un jeune homme semblant très sérieux et correct et par la suite on retrouve une jeune femme maquillée et impressionante, "La Duchesse".
On apprend peu à peu la situation du personnage principal de cet scène, l'homme alcoolique qui s'avère etre un heureux gagnant du lotto qui cherche à montrer sa richesse. L'interet porte donc sur cet homme car on ne sait pas quel role il a. On comprend que c'est un bar populaire car il y a un language très familier: gars, biffeton,etc. Alors que tout semble se passer normalement, l'ivrogne va partir et la menace de Mr Durand (Mr Smith dans le roman) se fait sentir quand le propriétaire lui demande de faire attention à Mr Durand qui a commis quatre crimes en un mois dans le quartier mais l'ivrogne reste indifférent mais cela va se retourner contre lui...
En effet, dès lors que l'on sort du bar, on rentre dans l'atmosphère noire et oppressante des meurtres. Alors que l'ivrogne marche normalement, une canne tombe derrière son dos et il semble apercevoir quelque chose de terrifiant car il se depeche en tentant de fuir mais sa fin est déjà prévue... L'inquiétude se trace sur la figure de ce pauvre homme. Il y a ici un jeu avec la caméra car on voit les réactions du menacé du point de vue de l'assassin, qui sort peu à peu son arme, il poignarde sa victime, lui prend ses billets dans la poche intérieure du manteau et laisse sa carte de visite habituelle "Mr Durand".
--> Cette scène a multiples fonctions car c'est la première scène du film et donc permet au spectateur d'avoir une première idée de ce qui va suivre. Les personnages principaux de l'inspecteur et des suspects ne sont pas encore présents mais cela montre que les crimes vont se passer dans une atmosphère très triste, très noire, la nuit et dans des conditions ou la victime souffre d'une angoisse terrible. On apprend aussi pas mal de choses sur l'assassin : tout d'abord son nom, puis la peur qu'il suscite dans la région et enfin le motif de ses crimes, l'argent, ce qui n'était pas si explicite dans le roman.
2ème scène : À table!
Pour comprendre cette scène, il faut savoir qu'il s'agit d'une pension de famille ou résident sept personnages assez excentriques dont l'assassin et l'inspecteur Wens, déguisé en pasteur, s'est infiltré en tant que locataire pour chercher à trouver qui est le célèbre "Mr Durand".
On se trouve donc dans la Pension Mimosas, l'inspecteur (ou pasteur?) descend de sa chambre car le valet a appelé tout le monde à table. Ils s'installent tous autour de la table et le pasteur récite la prière mais elle est peu conventionnelle, assez vulgaire, il parle meme d'assassin afin de répèrer qui va se sentir visé par ce mot. La caméra joue aussi son role car il y a un gros plan sur ceux qui vont s'avérer etre les assassins : Mr Collins, Dr Linz et Lala-Pour. C'est alors qu'apparait la chanteuse d'opéra et petite amie de l'inspecteur, Melle Mila Malou. Tout le monde se concentre autour de cette dernière et ils admirent sa voix. Un des habitants, une vieille fille qui est écrivain, Melle Cuq se plaint de l'échec de ses romans. C'est alors qu'elle décide de se lancer dans le roman policier car elle est persuadée que cela va marcher ce qui montre bien que c'est le genre en vogue à l'époque. C'est donc le début d'une mise en abyme qui va durer assez longtemps puisque Melle Cuq décrit le décor de son roman, très banal puisque il s'agit d'un chateau hanté. Mila Malou intervient et lui propose quelque chose qui rappelle dangereusement la "réalité" de la fiction : Un crime qui se passe dans un lieu public, un inspecteur en uniforme, un assassin qui tue pour voler et se nomme "ou Dupond, ou Dubois ou...".
Après cela, le Docteur Linz n'arrete pas de faire le panégyrique de Mr Durand et les deux autres assassins le justifient. Commence alors un jeu entre assassins qui prétendent tous etre mme Durand, en provoquant un choc à tous. C'est alors que Melle Cuq décide d'écrire un roman ou un assassin habiterait dans la pension de famille "Les Mimosas", s'appellerait Mr Durand et l'inspecteur serait un ecclésiastique!!! On peut se demander si cela a pour but de susciter l'attention du spectateur ou de brouiller les pistes...
--> Cette scène est fondamentale car on entre en contact avec les suspects et on essaye de comprendre la stratégie que Wens a choisi pour démasquer l'assassin. On a déjà des indices qui nous permettent de faire nos propres hypthèses...
3ème scène: Le début de la fin...
Cette fois-ci on se retrouve vers la fin du film. L'inspecteur, qui a déjà trouvé l'assassin est malheureusement entrainé par Lalah Pour dans les rue, menacé d'un pistolet...
Pendant ce temps, à la pension de famille, on fete le retour des trois amis et pour cette occasion, la salle est pleine et Melle Mila Malou va chanter, elle s'inquiète pour Wens mais donne tout de meme son concert qui va bien lui servir...
En effet, alors qu'elle chante avec sa voix d'ange (rires), elle remarque autour d'elle que tout correspond au chiffre trois! Il y a autour d'elle trois roses, trois étoiles, trois partitions ce qui lui permet de comprendre qu'il y a... TROIS ASSASSINS!!!
Elle s'enfuit en courant, lachant une vague explication à la propriétaire : "Colin, Lalah Pour et Docteur, ils sont trois Durand, TROIS!".
Et c'est ainsi qu'elle part à la recherche de son cher Wens qu'elle va finalement sauver...
--> Cette scène a une grande importance, principalement pour le spectateur peu cérébral, qui n'a pas su trouver seul l'assassin jusque là. En effet, à ce stade-là on sait déjà que Lalah Pour est l'un des assassins et on peut donc comprendre qu'ils ne sont pas un mais trois assassins!
la composition du film
Première partie : la scène d’exposition
(Jusqu’a 05 :00minutes)
La scène d’exposition se déroule la nuit dans un bar de Paris. Il y a quatre personnages, trois hommes et une femme. L’un des hommes est la future victime du M. Durand (l’assassin). On apprend que cet homme d’une cinquantaine d’année a gagne une somme importante au loto. Le propriétaire du bar nous informe qu’il y a eut quatre crimes ce dernier mois par Durand et que l’originalité de cet assassin est qu’il laisse toujours sa carte de visite sur les cadavres. Au bout de quatre minutes l’homme qui a gagne au loto sort du bar. La rue est déserte, seul deux policiers en vélo passent. Cette scène est, d’après moi, la plus impressionnante du film car le réalisateur a choisit une focalisation interne, celle de l’assassin ! De plus il a conserve les conditions durant lesquelles Durand agit : il fait nuit, il n’y a personne et il essaye de créer le brouillard.
Deuxième partie : le couple : inspecteur Wens & Mila
( de 05 :00 a 10 :55)
La deuxième partie du film se déroule aux bureaux de la police, puis chez l’inspecteur Wens et par la suite sur un chantier. Les scènes qui se déroulent aux bureaux de la police sont assez courtes (environ 30 secondes chacune). Des la première scène ou figure Wens on comprend qu’il est rusé et discret, contrairement a ses supérieurs. A la scène suivante on découvre le personnage de Mila, la femme de Wens. Mila est ridicule et souvent stupide, elle cherche elle aussi l’identité de l’assassin. Ce personnage ne figure pas dans le roman, son existence dans le film peut s’expliquer par le fait qu’elle apporte une touche nécessaire de comédie, et avec l’inspecteur Wens ils forment le fameux couple de détectives. A la dixième minute, on assiste au deuxième crime, il est de nouveau vu à travers le regard de l’assassin. L’assassin passe par un chantier avant le crime, s’est le seul tournage extérieur qui a lieu en plein jour et avec un grand nombre de figurants. La dernière scène, pendant laquelle les trois assassins sont arrêtés, se déroule au même chantier mais cette fois la nuit.
Troisième partie : l’adresse de l’assassin
( de 10 :55 a 20 :40)
A la onzième minute on est au poste de police, c’est la nuit. Il y a Mila, le brigadier et quelques policiers. On apprend que Mila est a la poursuite de Durand et elle se dispute avec les officiers. A la treizième minute, l’un des policiers sort du poste. Dans la rue, il découvre un homme assis sur un mur qui le provoque. Le policier l’emmène au poste et l’homme dévoile l’adresse de Durand a Wens, qui est toujours la au bon moment ( !). Puis on est pour la première fois dans l’appartement de Wens. Wens et Mila sont présents. Wens fait sa valise. C’est une scène assez comique due aux caprices et aux suppositions ridicules de Mila. Wens déclare a Mila qu’il a trouve une piste.
(Jusqu’a 05 :00minutes)
La scène d’exposition se déroule la nuit dans un bar de Paris. Il y a quatre personnages, trois hommes et une femme. L’un des hommes est la future victime du M. Durand (l’assassin). On apprend que cet homme d’une cinquantaine d’année a gagne une somme importante au loto. Le propriétaire du bar nous informe qu’il y a eut quatre crimes ce dernier mois par Durand et que l’originalité de cet assassin est qu’il laisse toujours sa carte de visite sur les cadavres. Au bout de quatre minutes l’homme qui a gagne au loto sort du bar. La rue est déserte, seul deux policiers en vélo passent. Cette scène est, d’après moi, la plus impressionnante du film car le réalisateur a choisit une focalisation interne, celle de l’assassin ! De plus il a conserve les conditions durant lesquelles Durand agit : il fait nuit, il n’y a personne et il essaye de créer le brouillard.
Deuxième partie : le couple : inspecteur Wens & Mila
( de 05 :00 a 10 :55)
La deuxième partie du film se déroule aux bureaux de la police, puis chez l’inspecteur Wens et par la suite sur un chantier. Les scènes qui se déroulent aux bureaux de la police sont assez courtes (environ 30 secondes chacune). Des la première scène ou figure Wens on comprend qu’il est rusé et discret, contrairement a ses supérieurs. A la scène suivante on découvre le personnage de Mila, la femme de Wens. Mila est ridicule et souvent stupide, elle cherche elle aussi l’identité de l’assassin. Ce personnage ne figure pas dans le roman, son existence dans le film peut s’expliquer par le fait qu’elle apporte une touche nécessaire de comédie, et avec l’inspecteur Wens ils forment le fameux couple de détectives. A la dixième minute, on assiste au deuxième crime, il est de nouveau vu à travers le regard de l’assassin. L’assassin passe par un chantier avant le crime, s’est le seul tournage extérieur qui a lieu en plein jour et avec un grand nombre de figurants. La dernière scène, pendant laquelle les trois assassins sont arrêtés, se déroule au même chantier mais cette fois la nuit.
Troisième partie : l’adresse de l’assassin
( de 10 :55 a 20 :40)
A la onzième minute on est au poste de police, c’est la nuit. Il y a Mila, le brigadier et quelques policiers. On apprend que Mila est a la poursuite de Durand et elle se dispute avec les officiers. A la treizième minute, l’un des policiers sort du poste. Dans la rue, il découvre un homme assis sur un mur qui le provoque. Le policier l’emmène au poste et l’homme dévoile l’adresse de Durand a Wens, qui est toujours la au bon moment ( !). Puis on est pour la première fois dans l’appartement de Wens. Wens et Mila sont présents. Wens fait sa valise. C’est une scène assez comique due aux caprices et aux suppositions ridicules de Mila. Wens déclare a Mila qu’il a trouve une piste.
→Cette partie est assez courte par rapport aux autres mais elle a une grande importance car on nous dévoile l’adresse de l’assassin, comme le titre l’indique, c’est la première preuve de l’enquête mais elle nous mène pas directement a l’assassin comme on pourrait le pensait… (l’assassin habite dans une pension )
Partie 4 : La pension Mimosas
(de 20:40 a 42:36)
Des la vingtième minute on est dans la pension et on découvre les suspects. Au début, il n’y a que deux personnages sur scène : Armand, le valet de chambre et M. Colin. Puis les pensionnaires arrivent les uns après les autres. D’abord Mlle Cuque (a 20 :00min.), puis Dr. Linz (22:55 min.) et Pr. Lalah Poor. On rencontre aussi la propriétaire de la pension, Mme Point. Wens apparaît déguisé en pasteur sous le nom de Robert Lester.
A la vingt-septième minute on change de décor, on se trouve dans la cuisine de l’appartement de Wens ou Mila ouvre la lettre que Wens lui avait laisse avant de partir. Elle découvre a son tour la fameuse adresse de l’assassin.
Puis on se retrouve dans la pension ou deux autres pensionnaires nous sont présentés, c’est Kid Robert, un aveugle, et son infirmière. Ensuite Wens rentre dans la chambre de Colin puis dans celle du Pr. Lalah Poor. Durant ces rencontres on apprend d’avantages d’information sur le caractère des personnages, leur profession mais aussi leur passé.
A la trente-cinquième minute tous les pensionnaires sont concentres pour le dîner et Mila fait son apparition d’une manière très étonnante : elle arrive sur les quatre pattes (!). Apres le dîner, Mila chante et demande au Dr. Linz, a Colin et au Pr. Lalah Poor (les trois assassins) de l’accompagne tout les trois mais ils refusent.
Mlle Cuque déclare qu’elle va écrire un roman policier et Mila lui donne des conseils qui fond rapprocher le futur roman aux événements du film. Apres certaines scènes dont la dose d’humour est importante, le réalisateur nous remet dans l’ambiance angoissante grâce a cette mise en abîme. A travers une discussion passionnante sur Durand, l’angoisse du spectateur augmente de plus en plus.
→ Cette scène se déroule principalement dans la pension et le spectateur découvre tout les suspects et commence a faire ses prévisions.
Partie 5 : Les arrestations puis les libérations successives des trois assassins
(de 42:36 a 65:50)
Durand, l’assassin, appelle le ministre et lui annonce qu’il a commit un nouveau meurtre. La police arrive à la pension et découvre le cadavre de Mlle Cuque. L’inspecteur Monet accuse d’abord Linz puis Colin et arrête le second finalement.
A la cinquantième minute on voit Colin en prison.
→En accentuant les ombres, le realisateur augmente la peur du public.
Par la suite on se trouve dans l’appartement de Wens et Mila. Quelqu’un frappe à la porte et Wens trouve un cadavre avec la carte de visite de Durand.
De la 53eme minute a la 64ème, les deux autres assassins sont arrêtés puis libérés car les crimes continus. Les scènes de cette partie se déroulent, par la suite, à la pension, à la police et à l’appartement de Wens.
→Durant cette partie un grand nombre de figurants sont présents, se sont surtout des officiers et des inspecteurs. L’humour est presque inexistant.
Partie 6 : Le dénouement
(de 65:50 a 80:00)
Cette partie se déroule dans la pension et à l’extérieur. Mlle Point a organisé une fête pour la libération de ces trois pensionnaires. Mila et Wens sont dans la chambre de l’infirmière ou Mila se maquille. Mila insiste pour que Wens regarde le programme de la fête et en jettent un regard sur le programme il trouve la solution.
A une heure et huit minute Wens entre dans une cabine téléphonique et l’assassin coupe le fil, cette scène est vue à travers les yeux de l’assassin (focalisation interne). Cette focalisation nous introduit dans l’ambiance angoissante qui va suivre.
Par la suite Wens rencontre le fakir qui le menace avec un revolver et l’oblige à sortir de la pension. Pendant ce temps Mila découvre a son tour la solution et grâce a elle le public aussi. Dans la rue, il fait nuit et il n’y a personne. Le Pr. Lalah Poor emmène Wens à un chantier et les deux autres assassins, Colin et Linz, arrivent. Les trois assassins lui proposent de choisir qui va l’assassiner, mais grâce a son habileté Wens arrive a leur faire perdre du temps et la police arrive enfin pour les arrêter.
→ Cette partie est la plus impressionnante et en même temps la plus angoissante de tout le film et c’est aussi le triomphe de l’inspecteur Wens.
(de 20:40 a 42:36)
Des la vingtième minute on est dans la pension et on découvre les suspects. Au début, il n’y a que deux personnages sur scène : Armand, le valet de chambre et M. Colin. Puis les pensionnaires arrivent les uns après les autres. D’abord Mlle Cuque (a 20 :00min.), puis Dr. Linz (22:55 min.) et Pr. Lalah Poor. On rencontre aussi la propriétaire de la pension, Mme Point. Wens apparaît déguisé en pasteur sous le nom de Robert Lester.
A la vingt-septième minute on change de décor, on se trouve dans la cuisine de l’appartement de Wens ou Mila ouvre la lettre que Wens lui avait laisse avant de partir. Elle découvre a son tour la fameuse adresse de l’assassin.
Puis on se retrouve dans la pension ou deux autres pensionnaires nous sont présentés, c’est Kid Robert, un aveugle, et son infirmière. Ensuite Wens rentre dans la chambre de Colin puis dans celle du Pr. Lalah Poor. Durant ces rencontres on apprend d’avantages d’information sur le caractère des personnages, leur profession mais aussi leur passé.
A la trente-cinquième minute tous les pensionnaires sont concentres pour le dîner et Mila fait son apparition d’une manière très étonnante : elle arrive sur les quatre pattes (!). Apres le dîner, Mila chante et demande au Dr. Linz, a Colin et au Pr. Lalah Poor (les trois assassins) de l’accompagne tout les trois mais ils refusent.
Mlle Cuque déclare qu’elle va écrire un roman policier et Mila lui donne des conseils qui fond rapprocher le futur roman aux événements du film. Apres certaines scènes dont la dose d’humour est importante, le réalisateur nous remet dans l’ambiance angoissante grâce a cette mise en abîme. A travers une discussion passionnante sur Durand, l’angoisse du spectateur augmente de plus en plus.
→ Cette scène se déroule principalement dans la pension et le spectateur découvre tout les suspects et commence a faire ses prévisions.
Partie 5 : Les arrestations puis les libérations successives des trois assassins
(de 42:36 a 65:50)
Durand, l’assassin, appelle le ministre et lui annonce qu’il a commit un nouveau meurtre. La police arrive à la pension et découvre le cadavre de Mlle Cuque. L’inspecteur Monet accuse d’abord Linz puis Colin et arrête le second finalement.
A la cinquantième minute on voit Colin en prison.
→En accentuant les ombres, le realisateur augmente la peur du public.
Par la suite on se trouve dans l’appartement de Wens et Mila. Quelqu’un frappe à la porte et Wens trouve un cadavre avec la carte de visite de Durand.
De la 53eme minute a la 64ème, les deux autres assassins sont arrêtés puis libérés car les crimes continus. Les scènes de cette partie se déroulent, par la suite, à la pension, à la police et à l’appartement de Wens.
→Durant cette partie un grand nombre de figurants sont présents, se sont surtout des officiers et des inspecteurs. L’humour est presque inexistant.
Partie 6 : Le dénouement
(de 65:50 a 80:00)
Cette partie se déroule dans la pension et à l’extérieur. Mlle Point a organisé une fête pour la libération de ces trois pensionnaires. Mila et Wens sont dans la chambre de l’infirmière ou Mila se maquille. Mila insiste pour que Wens regarde le programme de la fête et en jettent un regard sur le programme il trouve la solution.
A une heure et huit minute Wens entre dans une cabine téléphonique et l’assassin coupe le fil, cette scène est vue à travers les yeux de l’assassin (focalisation interne). Cette focalisation nous introduit dans l’ambiance angoissante qui va suivre.
Par la suite Wens rencontre le fakir qui le menace avec un revolver et l’oblige à sortir de la pension. Pendant ce temps Mila découvre a son tour la solution et grâce a elle le public aussi. Dans la rue, il fait nuit et il n’y a personne. Le Pr. Lalah Poor emmène Wens à un chantier et les deux autres assassins, Colin et Linz, arrivent. Les trois assassins lui proposent de choisir qui va l’assassiner, mais grâce a son habileté Wens arrive a leur faire perdre du temps et la police arrive enfin pour les arrêter.
→ Cette partie est la plus impressionnante et en même temps la plus angoissante de tout le film et c’est aussi le triomphe de l’inspecteur Wens.
la composition du film
L’assassin habite au 21 est un film plutôt court, sa duree est de 80 minutes. Sa première a lieu à Paris le 7 août 1942. Ce film est compose de six parties. La première est la scène d’exposition qui se déroule dans un bar de Paris. Pendant la deuxième partie le spectateur découvre l’inspecteur Wens et sa compagne, Mila. La troisième partie est la découverte de l’adresse de l’assassin et la quatrième se passe dans la pension Mimosa ou habite l’assassin et on découvre un par un les suspects. Durant la cinquième partie on assiste aux arrestations successives des trois assassins. Et la sixième et dernière partie est la résolution de l’énigme par l’inspecteur Wens.
a suivre...
Un debut...
Alors, pour cette deuxieme etape, nous nous sommes une fois de plus reparties le travail, chacune d'entre nous s'est donc approprie une partie. Alors,
La composition et les partis pris : Mademoiselena
Fidelite/Infidelite : Alexpedition
Contexte du roman : Nanette
Analyse de trois scenes : Filosof
On espere pouvoir publier les articles sur le contexte, la fidelite/infidelite et l'analyse des trois scenes des ce soir sinon au plus tard demain voire vendredi.
Pouvez-vous nous decrire brievement ce que vous attendez de la synthese de Vendredi?
La composition et les partis pris : Mademoiselena
Fidelite/Infidelite : Alexpedition
Contexte du roman : Nanette
Analyse de trois scenes : Filosof
On espere pouvoir publier les articles sur le contexte, la fidelite/infidelite et l'analyse des trois scenes des ce soir sinon au plus tard demain voire vendredi.
Pouvez-vous nous decrire brievement ce que vous attendez de la synthese de Vendredi?
infidelites et fidelites
Les infidélitées de l'adaptation cinematographique de L'assassin habite au 21 sont très nombreuses.
Les fidelitées,quant a elles...doivent exister! Par conséquence, les infidélitées etant en beaucoup plus grand nombre, je commencerai par énoncer ces dernières.
Au niveau des repères spatiaux :
Premièrement, dans l'adaptation cinématographique, toutes les actions se déroulent dans la ville de Paris, tandis que dans le roman, tout cela prend place a Londre. L'incipit du livre commence directement par un des meurtres de Mr Smith,tandis que dans l'adaptation, nous avons toute une scène montrant la victime dans un bistrot,légèrement ivre mais encore en vie, donc juste quelques minutes avant son décès. Dans ce bistrot, quatre personnages sont presents (vers la fin de la scene): le barman, la victime qui,logiquement, doit correspondre au personnage de Mr Soar, mais qui,en effet dans l'adaptation correspond au quatrième crime de Mr Smith, et non son deuxième,puis, un homme et une femme. Apres cette scène, succède alors l'incipit du roman,ou l'on voit la victime marcher tout le long d'un trottoir en se retournant sans cesse. On a alors la vive impression que quelque chose le tracasse, le trouble fortement: c'est en effet Mr Smith qui le poursuit pour le tuer par un coup d'epée dans l'estomac, et dans le livre, pour lui fracasser le crane par le moyen d'un sac de sable. Je tiens aussi a dire que dans le roman, tous les meurtres( ou presque) etaient effectues dans le brouillard, contrairement a l'adaptation,mais cela peut etre eplique par le manque de moyen pour produire les ''effets speciaux'' a cette epoque-la (1942).(Dans l'adaptation il y a meme eu un meurtre d'un des pensionnaire dans le bain de la pension les Mimosas).
Au niveau des personnages et de leurs noms :
Le nom figurant sur les cartes de visites trainant à coté de chacun des cadavres ayant connu cette mort subite "offerte" par Mr Smith, dans l'adaptation, n'est point celui de Mr Smith mais celui de M. Durand. Le nom de l'assassin a donc lui aussi été francisé.
Dans le livre, l'inspecteur cherchant a trouver l'identité de Mr Smith s'appelle Strickland,tandis que dans l'adaptation son nom est inspecteur Wens. Dans le roman, le narrateur n'accorde pas une très grande importance a la femme de l'inspecteur Strickland, Mrs Strickland. Dans l'adaptation, Strickland a plutot une petite amie et non une femme, qui s'appelle Mila Malau.Son personnage est l'objet de ridicule,elle est prétentieuse,curieuse,intempestive et a la recherche d'un emploi.Dans l'adaptation, la présence de Mila est presque permanente. Ils cohabitent(elle et l'inspecteur Wens).
La propriétaire de la pension de famille 21 Russel Square, qui, dans l'adaptation (on pourrait quasiment dire française!) est le 21 Pension les Mimosas, ne s'appelle pas Mrs Hobson mais Mme Point. Le Dr Hyde, dans l'adaptation a le nom de Dr Linz et le professeur Lala-Poor n'aparait que sous nom de "fakir"(evidement, fakir n'est pas considéré comme un nom dans l'adaptation!!)
Au niveau du déroulement des actions :
Dans l'adaptation, le prétendu Toby Marsh, le fournisseur de l'adresse de Mr Smith ne découvre pas cette adresse en étant témoin de l'un de ces crimes. En effet, Toby Marsh trouva dans le tirroir d'un ancien bureau les cartes de visite de M. Durand.
La police française(et oui, changement de décor) tout en étant en possession de l'adresse de M. Durand va envoyer l'inspecteur Wens à la pension les Mimosas pour enqueter de plus près et esseyer de discerner l'assassin.Dans le roman, au lieu de cela, Scotland Yard (la police londonienne) décide de demander de l'aide et de jouer le role de fournisseur de déscriptions et indices à M. Julie, car ce pensionnaire s'est installe le jour meme dans la pension et ne peut donc pas etre Mr Smith.Mais celui-ci refuse. Beaucoup de crimes evoques dans le livre, ne figurent pas dans l'adaptation, et quelques crimes de l'adaptation ne figurent pas dans le livre.
Et pour en finir, la decouverte des assassins, dans l'adaptation est faite par Mila et non par Mr Crabtree. C'est alors cette jeune femme qui sauvera l'inspecteur Wens, en avertissant la police, lorsqu'il se trouvera seul a seul avec les trois assassin. Le procede cinematographique est, en mon opinion tres bien ete etabli,en faveur du (tele)spectateur et pour la comprehension de l'evenement lorsque Mila decouvre les trois identites de Mr Smith. Mila est en effet en train de chanter un petit morceau d'opera lorsqu'on lieu plusieurs insert, montrant une partition pour tryo (le morceau est joue par trois personnes), trois roses blanches...C'est alors que Mila se met a crier en decouvrant que M. Durand est a la fois le Dr. Linz, M. Collins et le fakir... (et dans le livre les assassins sont: Mr Collins, Mr Andreyew et Dr Hyde).
Quant au fidelites...
L'intrigue et le parcours de l'enquete s'effectuent principalement sur le meme axe, malgre ces differences, et aboutissent dans les deux cas au meme resultat: l'arrestation des trois assassins.
Les fidelitées,quant a elles...doivent exister! Par conséquence, les infidélitées etant en beaucoup plus grand nombre, je commencerai par énoncer ces dernières.
Au niveau des repères spatiaux :
Premièrement, dans l'adaptation cinématographique, toutes les actions se déroulent dans la ville de Paris, tandis que dans le roman, tout cela prend place a Londre. L'incipit du livre commence directement par un des meurtres de Mr Smith,tandis que dans l'adaptation, nous avons toute une scène montrant la victime dans un bistrot,légèrement ivre mais encore en vie, donc juste quelques minutes avant son décès. Dans ce bistrot, quatre personnages sont presents (vers la fin de la scene): le barman, la victime qui,logiquement, doit correspondre au personnage de Mr Soar, mais qui,en effet dans l'adaptation correspond au quatrième crime de Mr Smith, et non son deuxième,puis, un homme et une femme. Apres cette scène, succède alors l'incipit du roman,ou l'on voit la victime marcher tout le long d'un trottoir en se retournant sans cesse. On a alors la vive impression que quelque chose le tracasse, le trouble fortement: c'est en effet Mr Smith qui le poursuit pour le tuer par un coup d'epée dans l'estomac, et dans le livre, pour lui fracasser le crane par le moyen d'un sac de sable. Je tiens aussi a dire que dans le roman, tous les meurtres( ou presque) etaient effectues dans le brouillard, contrairement a l'adaptation,mais cela peut etre eplique par le manque de moyen pour produire les ''effets speciaux'' a cette epoque-la (1942).(Dans l'adaptation il y a meme eu un meurtre d'un des pensionnaire dans le bain de la pension les Mimosas).
Au niveau des personnages et de leurs noms :
Le nom figurant sur les cartes de visites trainant à coté de chacun des cadavres ayant connu cette mort subite "offerte" par Mr Smith, dans l'adaptation, n'est point celui de Mr Smith mais celui de M. Durand. Le nom de l'assassin a donc lui aussi été francisé.
Dans le livre, l'inspecteur cherchant a trouver l'identité de Mr Smith s'appelle Strickland,tandis que dans l'adaptation son nom est inspecteur Wens. Dans le roman, le narrateur n'accorde pas une très grande importance a la femme de l'inspecteur Strickland, Mrs Strickland. Dans l'adaptation, Strickland a plutot une petite amie et non une femme, qui s'appelle Mila Malau.Son personnage est l'objet de ridicule,elle est prétentieuse,curieuse,intempestive et a la recherche d'un emploi.Dans l'adaptation, la présence de Mila est presque permanente. Ils cohabitent(elle et l'inspecteur Wens).
La propriétaire de la pension de famille 21 Russel Square, qui, dans l'adaptation (on pourrait quasiment dire française!) est le 21 Pension les Mimosas, ne s'appelle pas Mrs Hobson mais Mme Point. Le Dr Hyde, dans l'adaptation a le nom de Dr Linz et le professeur Lala-Poor n'aparait que sous nom de "fakir"(evidement, fakir n'est pas considéré comme un nom dans l'adaptation!!)
Au niveau du déroulement des actions :
Dans l'adaptation, le prétendu Toby Marsh, le fournisseur de l'adresse de Mr Smith ne découvre pas cette adresse en étant témoin de l'un de ces crimes. En effet, Toby Marsh trouva dans le tirroir d'un ancien bureau les cartes de visite de M. Durand.
La police française(et oui, changement de décor) tout en étant en possession de l'adresse de M. Durand va envoyer l'inspecteur Wens à la pension les Mimosas pour enqueter de plus près et esseyer de discerner l'assassin.Dans le roman, au lieu de cela, Scotland Yard (la police londonienne) décide de demander de l'aide et de jouer le role de fournisseur de déscriptions et indices à M. Julie, car ce pensionnaire s'est installe le jour meme dans la pension et ne peut donc pas etre Mr Smith.Mais celui-ci refuse. Beaucoup de crimes evoques dans le livre, ne figurent pas dans l'adaptation, et quelques crimes de l'adaptation ne figurent pas dans le livre.
Et pour en finir, la decouverte des assassins, dans l'adaptation est faite par Mila et non par Mr Crabtree. C'est alors cette jeune femme qui sauvera l'inspecteur Wens, en avertissant la police, lorsqu'il se trouvera seul a seul avec les trois assassin. Le procede cinematographique est, en mon opinion tres bien ete etabli,en faveur du (tele)spectateur et pour la comprehension de l'evenement lorsque Mila decouvre les trois identites de Mr Smith. Mila est en effet en train de chanter un petit morceau d'opera lorsqu'on lieu plusieurs insert, montrant une partition pour tryo (le morceau est joue par trois personnes), trois roses blanches...C'est alors que Mila se met a crier en decouvrant que M. Durand est a la fois le Dr. Linz, M. Collins et le fakir... (et dans le livre les assassins sont: Mr Collins, Mr Andreyew et Dr Hyde).
Quant au fidelites...
L'intrigue et le parcours de l'enquete s'effectuent principalement sur le meme axe, malgre ces differences, et aboutissent dans les deux cas au meme resultat: l'arrestation des trois assassins.
08 mai 2006
composition du roman
Le livre est compose de vingt-cinq chapitres.
L'assassin habite au 21 est dote d'un prologue. Dans cet incipit figurent tous les elements favorables et indispensables pour comprendre la situation presente, qui apparait des le premier chapitre. Le prologue decrit, tout au debut, le deuxieme crime de Mr Smith, tout en ayant un point de vu omniscient. Il comporte aussi, le recit de son premier crime (qui a eu lieu dans Tavistock-Road, le 10 Novembre, et ayant comme victime Mr Burmann),de son troisieme ainsi que de son quatrieme crime. Ses cinquieme et sixieme crimes furent passes sous silence.
C'est comme cela que le recit se transforme en premier chapitre, qui represente la situation presente- ou Mr Smith en est a son septieme crime - et l'element declancheur. Dans ce premier chapitre, Toby Marsh, le temoin de l'un des crimes de Mr Smith revelera au poste de police l'adresse de Mr Smith, l'assassin rodant dans les quartiers Londoniens.Mais cette adresse est une adresse de pension familiale. C'est cela qui declenchera alors les actions(la suspicion des personnes habitant cette pension).
Le chapitre deux consiste essentiellement a presenter les habitants de la pension du 21,Russel Square. Nous pouvons alors parler de scene d'exposition des suspects.
Le reste des chapitres comportent l'evolution des suppositions,arrestations et analyses de la police Londonienne (the Scotland Yard).
Le denouement figure dans le chapitre vingt-trois lors de la partie de bridge reunissant Mr Crabtree, Mr Collins, Mr Andreyew et Dr Hyde (donc Mr Crabtree et les Mrs Smiths). Par la maniere dont jouaient ces trois derniers, Mr Crabtree decouvrit leur secret et comprit que Mr Smith etait a la fois ces trois personnages.
Le dernier chapitre(la situation finale) ayant comme titre : "Good night", narre le retour de Mr Crabtree parmi les personnes habitant la pension (note: Mr Crabtree a failli mourir, a la suite de sa decouverte, par les Mrs Smiths),c'est alors que Mr Crabtree expliqua aux pensionnaires la maniere par laquelle il proceda pour etablir sa reflexion au sujet de la decouverte de(s) Mr(s) Smith(s).
Je trouve que le titre de ce dernier chapitre porte bien son nom, comme si tout cela, n'etait qu'une tres longue journee qui atteingnait enfin sa fin,et ou le soulagement des habitants Londoniens -representes ici par les pensionnaires- et celui de la police Londonnienne se ferait bien sentir.
Ce "Good night" annoncerai en effet une...bonne nuit! Sans meurtres...
L'assassin habite au 21 est dote d'un prologue. Dans cet incipit figurent tous les elements favorables et indispensables pour comprendre la situation presente, qui apparait des le premier chapitre. Le prologue decrit, tout au debut, le deuxieme crime de Mr Smith, tout en ayant un point de vu omniscient. Il comporte aussi, le recit de son premier crime (qui a eu lieu dans Tavistock-Road, le 10 Novembre, et ayant comme victime Mr Burmann),de son troisieme ainsi que de son quatrieme crime. Ses cinquieme et sixieme crimes furent passes sous silence.
C'est comme cela que le recit se transforme en premier chapitre, qui represente la situation presente- ou Mr Smith en est a son septieme crime - et l'element declancheur. Dans ce premier chapitre, Toby Marsh, le temoin de l'un des crimes de Mr Smith revelera au poste de police l'adresse de Mr Smith, l'assassin rodant dans les quartiers Londoniens.Mais cette adresse est une adresse de pension familiale. C'est cela qui declenchera alors les actions(la suspicion des personnes habitant cette pension).
Le chapitre deux consiste essentiellement a presenter les habitants de la pension du 21,Russel Square. Nous pouvons alors parler de scene d'exposition des suspects.
Le reste des chapitres comportent l'evolution des suppositions,arrestations et analyses de la police Londonienne (the Scotland Yard).
Le denouement figure dans le chapitre vingt-trois lors de la partie de bridge reunissant Mr Crabtree, Mr Collins, Mr Andreyew et Dr Hyde (donc Mr Crabtree et les Mrs Smiths). Par la maniere dont jouaient ces trois derniers, Mr Crabtree decouvrit leur secret et comprit que Mr Smith etait a la fois ces trois personnages.
Le dernier chapitre(la situation finale) ayant comme titre : "Good night", narre le retour de Mr Crabtree parmi les personnes habitant la pension (note: Mr Crabtree a failli mourir, a la suite de sa decouverte, par les Mrs Smiths),c'est alors que Mr Crabtree expliqua aux pensionnaires la maniere par laquelle il proceda pour etablir sa reflexion au sujet de la decouverte de(s) Mr(s) Smith(s).
Je trouve que le titre de ce dernier chapitre porte bien son nom, comme si tout cela, n'etait qu'une tres longue journee qui atteingnait enfin sa fin,et ou le soulagement des habitants Londoniens -representes ici par les pensionnaires- et celui de la police Londonnienne se ferait bien sentir.
Ce "Good night" annoncerai en effet une...bonne nuit! Sans meurtres...
07 mai 2006
petits..inconvenients
Je suis desolee si les informations sur la composition du roman sont insuffisantes, mais pour le moment, je ne suis pas en possession du livre...C'est pour cela. J'ai esseye de recruter le plus d'informations possible,et de completer mes articles avec celles-ci, mais le reste, a mon avis, doit etre un travail assez personnel a partir des informations donnees par le livre. Je continuerais des que j'aurais le livre!
06 mai 2006
suite et fin du resume
Grace a ces trois lettres donc,redigees par M. Julie, l'inspecteur Strickland et le reste de l'equipe policiere aboutiront a la suspicion de Mr Collins, qui se fera passer en premier pour Mr. Smith, en grande partie a cause de son begaiement qui s'associe a la description incomplete de M. Julie et de ses trous de memoires concernant l'emploi du temps de sa journee. Mais pendant la detention de Mr Collins, un autre meurtre a lieu... Cela sous-entend une fausse arrestation. Mr Collins ne peut donc pas etre Mr Smith.. C'est alors au tour de Dr Hyde, qui etait deja suspecte, d'etre arrete pour cause de possession de l'arme du crime de M. Julie. C'est alors que le meme phenomene se repete : un meurtre a lieu et Mr Hyde est libere, tandis que le troisieme suspect devient Mr Andreyew et est incarcere a son tour.
C'est au chapitre 23 que nous decouvrons les assassins.La personne qui resout enfin le mystere, est Mr Crabtree qui s'avere etre finalement, assez "debrouillard", malgre l'absence de sa femme. Mr Crabtree decouvrit, lors d'une partie de bridge proposee par Mr Collins et comprenant Mr Andreyew et Dr Hyde, que Mr Smith etait en effet, ces trois personnages! Ce passage est, a mon avis le plus important dans tout le livre, apres la scene d'exposition. Le procede utilise par l'auteur est tres complexe et totalement implicite. Personnellement, je n'avais pas compris comment, a partir de ce jeu de bridge, Mr Crabtree decouvrit la complicite de ces personnages. Heuresement, au dernier chapitre, Steeman explique, - ou plutot le narrateur omniscient a l'adresse du lecteur-, par quelle maniere Mr Crabtree a procede pour decouvrir la verite. En effet, le bridge est un jeu effectue en partenariat, et a chaque fois que Mr Crabtree avait comme partenaire l'un de ces personnages, ils se dressaient contre lui, donc, au profit des deux autres meurtiers (Mrs Smiths).
C'est au chapitre 23 que nous decouvrons les assassins.La personne qui resout enfin le mystere, est Mr Crabtree qui s'avere etre finalement, assez "debrouillard", malgre l'absence de sa femme. Mr Crabtree decouvrit, lors d'une partie de bridge proposee par Mr Collins et comprenant Mr Andreyew et Dr Hyde, que Mr Smith etait en effet, ces trois personnages! Ce passage est, a mon avis le plus important dans tout le livre, apres la scene d'exposition. Le procede utilise par l'auteur est tres complexe et totalement implicite. Personnellement, je n'avais pas compris comment, a partir de ce jeu de bridge, Mr Crabtree decouvrit la complicite de ces personnages. Heuresement, au dernier chapitre, Steeman explique, - ou plutot le narrateur omniscient a l'adresse du lecteur-, par quelle maniere Mr Crabtree a procede pour decouvrir la verite. En effet, le bridge est un jeu effectue en partenariat, et a chaque fois que Mr Crabtree avait comme partenaire l'un de ces personnages, ils se dressaient contre lui, donc, au profit des deux autres meurtiers (Mrs Smiths).
05 mai 2006
les personnages
Mr Smith : l’assassin
Il opere seulement dans le brouillard et vole ses victimes. Il laisse toujours sa carte de visite.
(Dr. Hyde, Collins et Andreyew)
Le superintendant Stickland : Il s’occupe de l’affaire Smith
"Il passait pour l’homme le plus flegmatique de la Scotland Yard"
Toby Marsh : Dιvoile l’adresse de Mr Smith (21,Russel Square, la pension Victoria) a Scotland Yard
Mrs Hobson (Valιrie) : proprietaire de la pension Victoria ou habite Mr Smith
Elle est grande, forte, energιtique
Dr. Hyde : pensionnaire
Il est taciturne et misanthrope , ne professe plus.
IL Boite
Mr Collins : pensionnaire
Il a "une figure toute ronde ou le sourire est installe a demeure". Il place des appareils de radio.
IL Begaie
Mr Andreyew : pensionnaire
Il est Russe et Mrs Hobson a une faiblesse pour lui.
IL Brode
Miss Pawter : pensionnaire
C’est une jeune fille qui travaille au dιpartement publicitaire de l’I.B.C. et tous les jours de nouveaux slogans.
Mrs Crabtree : pensionnaire
Elle domine son mari, Mr Crabtree
Mr Crabtree : pensionnaire
C’est un petit homme timide complθtement dominι par sa femme. Il resout l’enigme durant une partie de bridge avec les trois assassins.
Major Fairchild : pensionnaire
C’est un homme grand et maigre au profil hardi, aux yeux clairs et dont les cheveux noirs blanchissait aux tempes. Il est un ancien officier de l’armee des Indes.
Miss Holland : pensionnaire
C’est une vieille fille. Elle ecrit des contes de fees pour des journaux enfantins et recueille des chats. A la fin de l’histoire elle decide d’ecrire des romans policiers (!).
Pr. Lalla-Poor : pensionnaire
C’est une sorte de prestidigitateur hindou. Il pretend avoir habite en Inde mais ne parle aucun dialecte Indien.
M Julie : Il est franηais, c’est un professeur d’ιgyptologie au College de France, il est venu a Londres pour faire des recherches au British Museum. La police de Londres l’interpelle pour l’aider a resoudre l’affaire Smith. Julie est assassine par Mr Smith pendant sa premiere nuit a la pension. Avant de mourir, il grave sur la table en bois de sa chambre "IL B…" .
D’autres personnages dont on a ni le portrait ni les traits de caractθres :
Sir Christopher Hunt (Chief Commissioner of police - prιfet de police )
l’inspecteur Mordaunt
le superintendant Milroy
l’inspecteur Bread
Daphnι (cuisiniere)
Mary (femme de chambre)
Il opere seulement dans le brouillard et vole ses victimes. Il laisse toujours sa carte de visite.
(Dr. Hyde, Collins et Andreyew)
Le superintendant Stickland : Il s’occupe de l’affaire Smith
"Il passait pour l’homme le plus flegmatique de la Scotland Yard"
Toby Marsh : Dιvoile l’adresse de Mr Smith (21,Russel Square, la pension Victoria) a Scotland Yard
Mrs Hobson (Valιrie) : proprietaire de la pension Victoria ou habite Mr Smith
Elle est grande, forte, energιtique
Dr. Hyde : pensionnaire
Il est taciturne et misanthrope , ne professe plus.
IL Boite
Mr Collins : pensionnaire
Il a "une figure toute ronde ou le sourire est installe a demeure". Il place des appareils de radio.
IL Begaie
Mr Andreyew : pensionnaire
Il est Russe et Mrs Hobson a une faiblesse pour lui.
IL Brode
Miss Pawter : pensionnaire
C’est une jeune fille qui travaille au dιpartement publicitaire de l’I.B.C. et tous les jours de nouveaux slogans.
Mrs Crabtree : pensionnaire
Elle domine son mari, Mr Crabtree
Mr Crabtree : pensionnaire
C’est un petit homme timide complθtement dominι par sa femme. Il resout l’enigme durant une partie de bridge avec les trois assassins.
Major Fairchild : pensionnaire
C’est un homme grand et maigre au profil hardi, aux yeux clairs et dont les cheveux noirs blanchissait aux tempes. Il est un ancien officier de l’armee des Indes.
Miss Holland : pensionnaire
C’est une vieille fille. Elle ecrit des contes de fees pour des journaux enfantins et recueille des chats. A la fin de l’histoire elle decide d’ecrire des romans policiers (!).
Pr. Lalla-Poor : pensionnaire
C’est une sorte de prestidigitateur hindou. Il pretend avoir habite en Inde mais ne parle aucun dialecte Indien.
M Julie : Il est franηais, c’est un professeur d’ιgyptologie au College de France, il est venu a Londres pour faire des recherches au British Museum. La police de Londres l’interpelle pour l’aider a resoudre l’affaire Smith. Julie est assassine par Mr Smith pendant sa premiere nuit a la pension. Avant de mourir, il grave sur la table en bois de sa chambre "IL B…" .
D’autres personnages dont on a ni le portrait ni les traits de caractθres :
Sir Christopher Hunt (Chief Commissioner of police - prιfet de police )
l’inspecteur Mordaunt
le superintendant Milroy
l’inspecteur Bread
Daphnι (cuisiniere)
Mary (femme de chambre)
Analyse des trois scènes les plus importantes
1ère scène: Les pensionnaires (pages 24 à 33)
Dans ce passage on nous présente les personnages habitant dans la pension du 21 Russel Square, c'est-à-dire là ou habitent les dix suspects dont le criminel, M Smith. La manière de présenter est assez banale puisque tout d'abord on les découvre au fur et au mesure qu'ils viennent se mettre à table, en commencant par la propriétaire. C'est une idée originale de nous présenter les personnages comme ils arrivent dans la salle à manger car souvent la présentation est tout au début, et faite par un personnage extérieur qui est en train de diner avec les personnages principaux. Ici on nous les présente alors qu'ils arrivent car on nous décrit non seulement leurs caractères, les liens qui les unissent, leurs habitudes mais aussi leurs physiques.
C'est une scène importante car c'est la première fois que le lecteur entre dans la pension et découvre toutes les personnes. C'est une scène fondamentale puisqu'on peut parler de scène de présentation (meme si elle est arrivée un peu tardivement) c'est-à-dire que l'auteur nous donne les éléments principaux pour pouvoir suivre le cours de l'histoire.
2ème scène: "Il b..." pages 71 à 80
Dans ce passage, le premier indice nous est transmis. La scène se situe dans la pension un peu après l'assassinat de M Julie, un nouveau pensionnaire. Il s'agit du premier meurtre que le lecteur "vit" avec les autres personnages. Plusieurs meurtres on dèjà ètait commis par M Smith, l'assassin, mais on ne nous a donné aucune précision à part la date et la personne assassinée. À la fin de l'interrogatoire de l'inspecteur Strickland, un des pensionnaires, le Docteur Hyde, fit remarquer qu'il y avait quelque chose d'écrit sur une table en bois. Strickland l'examina et en conclut que M Julie avait tenté de faire remarquer un détail, une particularité qui permettrait de distinguer le coupable parmi les suspects. En effet, il y a écrit "il b..." sur le bois. Sur le coup, l'inspecteur pensa que "il b..." pouvait seulement signifier "il bégaie" et partit en disant "M Smith m'attend".
En réalité cet indice ne donne pas une seule piste mais trois car trois des personnages ont un problème physique ou une occupation qui pourrait s'apparenter à "il b...". En effet, Collins bégaie, Dr Hyde boite et M Andreyew brode. On ne sait donc pas qui est l'assassin mais le nombre de suspects est réduit à trois...
3ème scéne: La partie de carte, pages 181 à 185
Cette scène est celle du dénouement de l'histoire. C'est à ce moment seulement qu'on nous explique clairement qui est l'assassin ou plutot que M Collins, M Hyde et M Andreyew sont LES assassinS. M Crabtree, un des pensionnaires qui devait etre la prochaine victime a réussi à leur échapper et a appelé les policiers pour arreter M Smith. Il nous raconte d'abord qu'il était d'ores et déjà persuadé de la culpabilité des trois hommes mais qu'il en avait ue la certitude lorsque tous les quatres avaient joués au bridge. En effet, ils avaient décidés de changer de partenaire à chaque tour. Ainsi, M Crabtree se trouvait à chaque fois avec un des assassins comme partenaire et les deux autres comme adversaires. Voyant qu'il n'a jamais pu gagné à cause de son partenaire, il a découvert la complicité des trois hommes.
Il s'agit d'un dénouement très original pour un roman policier car au lieu que ce soit l'enqueteur qui élucide le mystère, c'est un vieillard timide, un personnage qui passait inaperçu, M Crabtree.
Dans ce passage on nous présente les personnages habitant dans la pension du 21 Russel Square, c'est-à-dire là ou habitent les dix suspects dont le criminel, M Smith. La manière de présenter est assez banale puisque tout d'abord on les découvre au fur et au mesure qu'ils viennent se mettre à table, en commencant par la propriétaire. C'est une idée originale de nous présenter les personnages comme ils arrivent dans la salle à manger car souvent la présentation est tout au début, et faite par un personnage extérieur qui est en train de diner avec les personnages principaux. Ici on nous les présente alors qu'ils arrivent car on nous décrit non seulement leurs caractères, les liens qui les unissent, leurs habitudes mais aussi leurs physiques.
C'est une scène importante car c'est la première fois que le lecteur entre dans la pension et découvre toutes les personnes. C'est une scène fondamentale puisqu'on peut parler de scène de présentation (meme si elle est arrivée un peu tardivement) c'est-à-dire que l'auteur nous donne les éléments principaux pour pouvoir suivre le cours de l'histoire.
2ème scène: "Il b..." pages 71 à 80
Dans ce passage, le premier indice nous est transmis. La scène se situe dans la pension un peu après l'assassinat de M Julie, un nouveau pensionnaire. Il s'agit du premier meurtre que le lecteur "vit" avec les autres personnages. Plusieurs meurtres on dèjà ètait commis par M Smith, l'assassin, mais on ne nous a donné aucune précision à part la date et la personne assassinée. À la fin de l'interrogatoire de l'inspecteur Strickland, un des pensionnaires, le Docteur Hyde, fit remarquer qu'il y avait quelque chose d'écrit sur une table en bois. Strickland l'examina et en conclut que M Julie avait tenté de faire remarquer un détail, une particularité qui permettrait de distinguer le coupable parmi les suspects. En effet, il y a écrit "il b..." sur le bois. Sur le coup, l'inspecteur pensa que "il b..." pouvait seulement signifier "il bégaie" et partit en disant "M Smith m'attend".
En réalité cet indice ne donne pas une seule piste mais trois car trois des personnages ont un problème physique ou une occupation qui pourrait s'apparenter à "il b...". En effet, Collins bégaie, Dr Hyde boite et M Andreyew brode. On ne sait donc pas qui est l'assassin mais le nombre de suspects est réduit à trois...
3ème scéne: La partie de carte, pages 181 à 185
Cette scène est celle du dénouement de l'histoire. C'est à ce moment seulement qu'on nous explique clairement qui est l'assassin ou plutot que M Collins, M Hyde et M Andreyew sont LES assassinS. M Crabtree, un des pensionnaires qui devait etre la prochaine victime a réussi à leur échapper et a appelé les policiers pour arreter M Smith. Il nous raconte d'abord qu'il était d'ores et déjà persuadé de la culpabilité des trois hommes mais qu'il en avait ue la certitude lorsque tous les quatres avaient joués au bridge. En effet, ils avaient décidés de changer de partenaire à chaque tour. Ainsi, M Crabtree se trouvait à chaque fois avec un des assassins comme partenaire et les deux autres comme adversaires. Voyant qu'il n'a jamais pu gagné à cause de son partenaire, il a découvert la complicité des trois hommes.
Il s'agit d'un dénouement très original pour un roman policier car au lieu que ce soit l'enqueteur qui élucide le mystère, c'est un vieillard timide, un personnage qui passait inaperçu, M Crabtree.
Contexte du Roman
Pour commencer, il faut evidemment rappeller que L'assassin habite au 21 a été publié en 1939 par S.A Steeman. Mais que se passe-t-il donc à cette époque en France en ce qui concerne le roman policier? Était-il en pleine expansion, peu repandu ou meme redouté?
On va tenter de situer cette oeuvre dans cette époque à la fois en France pour comprendre quels éléments sociaux ont pu influencer l'auteur mais aussi en Europe, notamment en Grande-Bretagne, mère du roman à énigmes par excellence et aussi pour se demander pourquoi Steeman a-t-il choisi de situer son mystére à Londres.
On sait que le roman policier est né au XIXème siècle avec Edgart Allan Poe qui a inventé quelques caractéristiques essentielles du genre comme l'inspecteur très cérébral, une atmosphère très caractéristique, souvent pluvieuse qui pousse le lecteur à entrer dans le monde d'horreur du crime pour assister le détéctive dans sa quete de la vérité.
En France, l'expansion de roman policier n'a pris de l'élan que beaucoup plus tard, aprés les années 1930, notamment avec la création des Editions le Masque par Pigasse en 1927. Certes, beaucoup d'auteurs français avaient contribués à la manifestation du roman policier avec ses grands précurseurs tels que Honoré de Balzac (Une ténébreuse affaire, 1841), Victor Hugo (Les Misérables, 1862) ou encore Emille Gaboriau (L'affaire Lerouge, 1866), le premier disciple de Poe.
Dans l'assassin habite au 21, on retrouve le modèle typique attendu de lecteur selon le roman policier britannique pour des auteurs comme Arthur Conan Doyle et Agatha Christie c'est-à-dire un lecteur qui doit relever attentivement le moindre indice afin de découvrir la clef de l'énigme avant le dénouement (ce qui s'avère parfois hasardeux au regard des indices souvent peu explicites et qui nécessite un très grand effort cérébral comme dans la scéne du denouement avec la partie de bridge). Le roman se veut construit rationnellement et scientifiquement c'est-à-dire que chacune des pièces doivent permettre au lecteur de mener sa propre enquete en suivant celle de l'inspecteur mais sans en dire trop. Le lecteur se trouve ainsi directement impliqué et doit faire appel à son sens de l'observation et de déduction. C'est un lecteur-détective...
On peut donc affirmer que Steeman s'est inspiré du modèle anglais puisque dans ce livre, l’intérêt réside presque exclusivement dans la découverte du coupable, dans la recherche intellectuelle pour trouver la solution. Quant à la création des Editions le Masque en 1927, elles ont d'abord eu comme but d'apporter au public français des traductions du roman policier à énigme britannique et du roman noir typiquement américain emergé en raison de la crise économique des années 1930. Cependant, à partir de 1930, Le Masque se tourne peu à peu vers les auteurs francophones en leurs permettant une certaine liberté qui leur a permis de se distinguer du modèle à énigme britannique ou du roman noir. On parle alors d'une école franco-belge qui favorise le roman à énigmes mais apporte une touche d'humour dans le mystére, humour véhiculé par la personnalité de l'inspecteur ou l'excentricité des suspects. C'est de quoi il est question dans L'Assassin habite au 21 puisque le sérieux de l'inspecteur Strickland (qui joue un très petit role puisque ce n'est meme pas lieu qui élucide le mystére!) contraste avec les dix (!!!) suspects, plus étranges et pittoresque les uns que les autres. À noter que le roman policier voit à cet époque Georges Simenon, père de l'inspecteur Maigret comme principal représentant. Le première livre dans lequel il apparait c'est Pietr le letton en 1929.
Quant à 1939, date qui nous intéresse c'est-à-dire durant l'avant-guerre, on peut dire que le roman de Steeman entre en contradiction avec la tendance de l'époque qui optait pour une vision beaucoup plus noir du monde. En effet, les failles de la société sont alors ses principaux thémes.
On peut ainsi affirmer que le modèle traditionnel du roman à énigmes brittanique tenait à coeur à Steeman et c'est pourquoi il n'a pas suivi la tendance et s'est accroché à ce modèle très rigide. C'est peut-etre pourquoi il a choisi que ça se passe à Londres durant les années 30... On doit cependant admettre que Steeman a brisé avec le sérieux et la justesse requise par Agatha Christie, Arthur Conan Doyle... où le bien était le bien, le mal était le mal sans qu'aucune nuance puisse jeter ses ombres d'incertitudes et où l'inspecteur était toujouts maitre de sa personne, n'ayant droit à aucun débordement, en apportant humour et légéreté au roman...
On va tenter de situer cette oeuvre dans cette époque à la fois en France pour comprendre quels éléments sociaux ont pu influencer l'auteur mais aussi en Europe, notamment en Grande-Bretagne, mère du roman à énigmes par excellence et aussi pour se demander pourquoi Steeman a-t-il choisi de situer son mystére à Londres.
On sait que le roman policier est né au XIXème siècle avec Edgart Allan Poe qui a inventé quelques caractéristiques essentielles du genre comme l'inspecteur très cérébral, une atmosphère très caractéristique, souvent pluvieuse qui pousse le lecteur à entrer dans le monde d'horreur du crime pour assister le détéctive dans sa quete de la vérité.
En France, l'expansion de roman policier n'a pris de l'élan que beaucoup plus tard, aprés les années 1930, notamment avec la création des Editions le Masque par Pigasse en 1927. Certes, beaucoup d'auteurs français avaient contribués à la manifestation du roman policier avec ses grands précurseurs tels que Honoré de Balzac (Une ténébreuse affaire, 1841), Victor Hugo (Les Misérables, 1862) ou encore Emille Gaboriau (L'affaire Lerouge, 1866), le premier disciple de Poe.
Dans l'assassin habite au 21, on retrouve le modèle typique attendu de lecteur selon le roman policier britannique pour des auteurs comme Arthur Conan Doyle et Agatha Christie c'est-à-dire un lecteur qui doit relever attentivement le moindre indice afin de découvrir la clef de l'énigme avant le dénouement (ce qui s'avère parfois hasardeux au regard des indices souvent peu explicites et qui nécessite un très grand effort cérébral comme dans la scéne du denouement avec la partie de bridge). Le roman se veut construit rationnellement et scientifiquement c'est-à-dire que chacune des pièces doivent permettre au lecteur de mener sa propre enquete en suivant celle de l'inspecteur mais sans en dire trop. Le lecteur se trouve ainsi directement impliqué et doit faire appel à son sens de l'observation et de déduction. C'est un lecteur-détective...
On peut donc affirmer que Steeman s'est inspiré du modèle anglais puisque dans ce livre, l’intérêt réside presque exclusivement dans la découverte du coupable, dans la recherche intellectuelle pour trouver la solution. Quant à la création des Editions le Masque en 1927, elles ont d'abord eu comme but d'apporter au public français des traductions du roman policier à énigme britannique et du roman noir typiquement américain emergé en raison de la crise économique des années 1930. Cependant, à partir de 1930, Le Masque se tourne peu à peu vers les auteurs francophones en leurs permettant une certaine liberté qui leur a permis de se distinguer du modèle à énigme britannique ou du roman noir. On parle alors d'une école franco-belge qui favorise le roman à énigmes mais apporte une touche d'humour dans le mystére, humour véhiculé par la personnalité de l'inspecteur ou l'excentricité des suspects. C'est de quoi il est question dans L'Assassin habite au 21 puisque le sérieux de l'inspecteur Strickland (qui joue un très petit role puisque ce n'est meme pas lieu qui élucide le mystére!) contraste avec les dix (!!!) suspects, plus étranges et pittoresque les uns que les autres. À noter que le roman policier voit à cet époque Georges Simenon, père de l'inspecteur Maigret comme principal représentant. Le première livre dans lequel il apparait c'est Pietr le letton en 1929.
Quant à 1939, date qui nous intéresse c'est-à-dire durant l'avant-guerre, on peut dire que le roman de Steeman entre en contradiction avec la tendance de l'époque qui optait pour une vision beaucoup plus noir du monde. En effet, les failles de la société sont alors ses principaux thémes.
On peut ainsi affirmer que le modèle traditionnel du roman à énigmes brittanique tenait à coeur à Steeman et c'est pourquoi il n'a pas suivi la tendance et s'est accroché à ce modèle très rigide. C'est peut-etre pourquoi il a choisi que ça se passe à Londres durant les années 30... On doit cependant admettre que Steeman a brisé avec le sérieux et la justesse requise par Agatha Christie, Arthur Conan Doyle... où le bien était le bien, le mal était le mal sans qu'aucune nuance puisse jeter ses ombres d'incertitudes et où l'inspecteur était toujouts maitre de sa personne, n'ayant droit à aucun débordement, en apportant humour et légéreté au roman...
Let's get things started...!
Nous sommes au CDI et on en profite pour vous faire savoir où on en est à propos de l'étude analytique du livre. Alors, comme il faut étudier quatre aspects du livre, on se les est partagés...
Sophie va s'occuper de l'analyse des trois scènes les plus importantes, Elena des personnages, Alexandra du résumé et de la composition et moi du contexte du roman.
On espère avoir toutes fini jusqu'à ce soir... (sinon Samedi...?)
Quant à l'adaptation cinémotographique, nous avons pris toutes les notes nécessaires et la rédaction ne devrait pas tarder à suivre... Une petite question, de quels éléments doit etre doté l'article sur le contexte de réalisation du film?
De nouveaux articles très bientot sur vos écrans...
Sophie va s'occuper de l'analyse des trois scènes les plus importantes, Elena des personnages, Alexandra du résumé et de la composition et moi du contexte du roman.
On espère avoir toutes fini jusqu'à ce soir... (sinon Samedi...?)
Quant à l'adaptation cinémotographique, nous avons pris toutes les notes nécessaires et la rédaction ne devrait pas tarder à suivre... Une petite question, de quels éléments doit etre doté l'article sur le contexte de réalisation du film?
De nouveaux articles très bientot sur vos écrans...
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